US Open: Stoppé par Taylor Fritz, Dominic Stricker s’arrête en huitièmes

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US OpenStoppé par Taylor Fritz, Dominic Stricker s’arrête en huitièmes

Le conte de fées new-yorkais du jeune Bernois, manipulé à une hanche dimanche, s’est achevé au stade des 8es de finale face au serveur américain (7-6 6-4 6-4).

Jérémy Santallo
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Jérémy Santallo
Dominic Stricker ici lors de sa rencontre des 8es de finale contre Taylor Fritz à l’US Open.

Dominic Stricker ici lors de sa rencontre des 8es de finale contre Taylor Fritz à l’US Open.

Getty Images via AFP

Il fallait voir dans le soulagement et la célébration de Taylor Fritz une forme d’hommage à Dominic Stricker. Face au 9e joueur mondial, irrésistible depuis le début de la quinzaine, le Bernois de 21 ans s’est battu comme un lion mais a sans doute aussi été rattrapé par une certaine fatigue en 8es de finale à l’US Open.

Breaké sur un vilain jeu de service – deux doubles fautes et deux erreurs directes – à 3-4 dans le 1er set, Stricker a réussi l’exploit dans la foulée de prendre la mise en jeu de Fritz, qui n’avait pas été breaké lors de ses trois premiers tours (Johnson, Varillas, Mensik). À 5-5, l’espoir suisse s’est même offert deux opportunités de faire le break mais Fritz a servi le feu. Ce n’est finalement qu’au jeu décisif que «Domi» a lâché la manche initiale, plombé par une autre double faute et un décalage côté coup droit qui a terminé sa course dans le filet.

284 000 dollars en poche

Pour le champion de Roland-Garros junior, en 2020, le tournant de ce 8e de finale est sans doute arrivé en début de 2e set, lorsqu’il s’est tenu la hanche à droite en bout de course. Sur le pont depuis deux semaines à New York, lui qui est issu des qualifications, Stricker avait passé pas loin de 16 heures sur le court avant son rendez-vous avec Fritz. Après avoir perdu la deuxième manche – break à 2-2 –, l’enfant de Münsingen a reçu un traitement médical du physio à l’entame de la troisième. Mais cela n’a rien changé au dénouement du match (7-6 6-4 6-4).

Ainsi s’achève le conte de fées de Stricker, à qui il n’aura pas manqué grand-chose dimanche dans le stade Louis Armstrong. Avec 284 000 dollars en poche et une place dans le top 100 – 87e – qui lui ouvre les portes du grand tableau de l’Open d’Australie, en janvier, il s’agit désormais de capitaliser sur sa promesse new-yorkaise.

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