Vacances de ski: la saison hivernale Suisse s'annonce excellente

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SuisseLa saison hivernale pourrait sourire au tourisme

Grâce au retour des étrangers et des Suisses qui passent leurs vacances dans le pays, la saison touristique s’annonce positive cet hiver, selon une étude mandatée par le Secrétariat d’État à l’économie.

La demande indigène restera forte, cet hiver.

La demande indigène restera forte, cet hiver.

Lucien Fortunati/Photo d’illustration

La saison d’hiver 2022-2023 pourrait sourire au tourisme en Suisse, selon un communiqué de BAK Economics, mandaté par le Secrétariat d’État à l’économie (SECO). D’après leurs dernières prévisions, la demande de nuitées va prendre l’ascenseur pour atteindre les 36,5 millions de nuitées. Soit 1,9 million de plus que la saison précédente. Ce qui équivaut à une hausse de 13%.

Plusieurs phénomènes expliquent ces perspectives positives, malgré l’inflation provoquée par la guerre en Ukraine et un franc suisse qui s’est renforcé. D’une part, l’effet de rattrapage des touristes étrangers, freinés dans leurs déplacements durant la pandémie.

«Les nuitées d’hôtel ou les forfaits de ski ont tendance à augmenter plus fortement dans les autres pays», constate également BAK Economics. Avec une croissance de 26%, soit 1,1 million de nuitées, la demande européenne ne sera ainsi que légèrement inférieure au niveau d’avant-Covid.

Forte demande indigène

D’autre part, la demande indigène reste toujours à un niveau élevé. Elle pourrait ne diminuer que de 2% durant l’hiver à venir. En revanche, le nombre de touristes chinois et russes ne devrait pas connaître une embellie notable en raison de la situation économique actuelle. BAK Economics estime cependant que «le niveau des nuitées d’avant-crise ne pourra être atteint que durant l’hiver 2023-2024.

Pour sa part, l’été 2022 a connu une augmentation des nuitées de 3,6 millions, grâce à la levée progressive des restrictions de voyage. Les touristes en provenance de France, d’Allemagne, de Belgique et des Pays-Bas ont même dépassé le seuil d’avant la pandémie au mois de juin et au mois d’août.

En outre, la parahôtellerie a moins souffert de la crise que l’hôtellerie. BAK Economics analyse le phénomène par «l’envie des touristes de calme, de nature et d’isolement», et prévoit une poursuite de la croissance de ce segment de marché durant les deux prochaines années.

(cbx)

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