ReconversionMelissa Gilbert, «enfin heureuse», élève des poules loin de Hollywood
Celle qui jouait Laura Ingalls dans «La petite maison dans la prairie» s’est émancipée de la pression de la célébrité, a-t-elle raconté à «People».
Entre 1974 et 1983, Melissa Gilbert a incarné la célèbre Laura Ingalls de «La petite maison dans la prairie». Débutant dans la série enfant, à l’âge de 10 ans, elle en ressort adulte, à 19 ans. La suite de sa carrière se résume à des épisodes par-ci par-là à la télévision et à pas mal de téléfilms (de Noël, notamment) avant une participation à «Dancing with the Stars» en 2012.
Aujourd’hui, Melissa Gilbert a 57 ans et vit depuis 2018 avec son troisième mari, Timothy Busfield, dans un cottage rustique dans les montagnes, non loin de New York, où ils élèvent des poules et font pousser leurs légumes. C’est là que l’a rencontrée le magazine «People» à l’occasion de la sortie de son livre «Back to the Prairie: A Home Remade, A Life Discovered».
«Essayer de rester jeune»
La comédienne s’est confiée sur son recours à la chirurgie esthétique. «J’ai grandi dans une industrie qui accorde beaucoup plus d’importance à l’extérieur qu’à l’intérieur, et j’étais prise dans cet engrenage qui consiste à essayer de rester jeune», explique-t-elle. Sur son rôle dans «La petite maison dans la prairie», il n’en ressort que du positif. «Il y avait des poules, des vaches, j’avais même mon propre cheval qui s’appelait Peanuts. J’ai adoré jouer Laura parce que je voulais être comme elle», décrit-elle.
Dans son cottage de 5,5 hectares, Melissa Gilbert prend du recul sur la célébrité et sur une certaine nocivité de Hollywood, en particulier la pression sur son physique. «Je me disais que je voulais rester mince. Je devais absolument être vue aux bons endroits, porter les bonnes chaussures et conduire la bonne voiture. Mais ça ne s’est jamais bien passé», rapporte-t-elle, avant de conclure sur son style de vie actuel, plus naturel. «C’est ce que j’ai toujours voulu. Je suis enfin heureuse d’être moi-même. Je suis tellement reconnaissante et soulagée et tellement plus heureuse.»