ClimatLes pluies du printemps offrent un peu de répit aux nappes phréatiques
Alors que le niveau d’eau était inquiétant au sortir de l’hiver, il est un peu remonté au mois de mars et d’avril. Mais les réserves ne sont pas encore atteintes.
Après une année 2022 très sèche, l’hiver qui a suivi a poussé les météorologues à sonner l’alerte en février: les nappes phréatiques étaient dangereusement vides, et faisaient craindre pour les mois à suivre. Mais les pluies de mars et avril ont permis de relâcher un peu la tension dans une bonne partie du pays en se rapprochant des normes habituelles, rapporte la RTS. Certaines régions connaissent cependant toujours des réserves insuffisantes, comme le Jura, le Valais, l’Engadine et le Tessin.
A Delémont, des investissements ont été faits ces dernières années pour trouver de nouvelles nappes et interconnecter les réseaux d’eau, assurant l’approvisionnement, explique la RTS. En montagne, puisque l’eau provient plutôt de sources et de cours d’eau, la situation est plus compliquée. Dans le Val de Bagnes (VS), par exemple, des restrictions sont déjà en vigueur concernant l’irrigation des champs.
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