FootballAvec la Coupe, Yverdon a un petit goût de «reviens-y»
Les Vaudois se rendent à Schaffhouse avec l’envie de revivre les mêmes émotions que l’an passé, où ils n’avaient échoué qu’en demi-finale face à Saint-Gall. Marco Schällibaum aime aussi cette compétition.
- par
- Christian Maillard
Cinq mois après avoir tutoyé l’exploit contre Saint-Gall, si près de la deuxième finale de son histoire, Yverdon Sport n’a pas oublié cet épisode en couleur et ce dernier parcours magistral en Coupe de Suisse. Une campagne indélébile pour le club du Nord vaudois, et les joueurs toujours dans le contingent, qui avaient sorti tour à tour le Lausanne Sport et le FC Zurich.
Autant dire que les «Vert» ont toujours un goût de «reviens-y» en bouche alors qu’ils se rendent ce dimanche du côté de Schaffhouse, affronter l’équipe dirigée par Hakan Yakin, 8e de Challenge League, qu’ils avaient battue il y a moins d’un mois (1-2) sur ce même terrain. Mais attention, car Bobadilla et ses copains de la wefox Arena ont eux un goût de revanche…
Après un excellent début de saison (4e à 3 points des leaders), la formation dirigée par Marco Schällibaum est toutefois prête à écrire une nouvelle histoire dans cette compétition si spéciale. «Après une petite baisse de régime (défaites contre Bellinzone et à Lausanne), on va réagir, assure le coach des Vaudois. La Coupe a quelque chose de motivant pour nos joueurs, qui veulent tous retrouver les mêmes émotions que la saison passée.»
Comme le groupe n’a pratiquement pas changé, ceux qui ont vécu ce conte de fées ont fait passer le message dans le vestiaire: après avoir souffert à Bavois au tour précédent, il n’est pas question de s’arrêter si tôt, déjà en seizièmes de finale.
«Pour avoir gagné deux fois une Coupe, une fois comme joueur avec Grasshopper (en 1983 contre Servette) et en qualité de coach avec l’Impact de Montréal (en 2013), je sais ce qu’on ressent dans ce genre de compétition quand on commence à l’aimer», poursuit l’ex-défenseur international, qui devra probablement composer sans Breston Malula ni Christian Zock (blessé ou incertain) pour ce déplacement dans le nord de la Suisse. Mais avec l’envie de renverser des montagnes, forcément. Et ce goût de reviens-y…