Football: Mario Balotelli mis à part, Sion a joué en équipe contre YB

Publié

FootballMario Balotelli mis à part, Sion a joué en équipe contre YB

Les Valaisans ont ramené un bon point de Berne (1-1) grâce à l’implication totale de tous. Ou presque.

Elias Baillif Berne
par
Elias Baillif Berne

Contre Young Boys, la défense du FC Sion a été brillante dans son organisation. Au moment d’affronter une armada aussi puissante que celle des Bernois, il faut consentir à laisser quelques espaces. Le terrain est trop grand pour le défendre dans son entier. Mais hier, les Sédunois ont réussi à boucher tous les trous: dans leur dos, sur les côtés et au cœur du jeu. Et si l’absence de lyrisme au moment de louer l’organisation tactique d’une équipe en rebute sûrement quelques-uns, on pourra toujours parler de «courage, de caractère et de personnalité», pour reprendre les mots de Paolo Tramezzani après la rencontre. Oui, contre YB, le FC Sion a été une véritable équipe. À une exception près… Mario Balotelli.

Balotelli est un joueur à part. Tellement à part, qu’il semble parfois ne pas faire partie du FC Sion. Quand tout le monde s’efforce de jouer au football en équipe, il s’obstine à vouloir briller seul, tout en en faisant le moins possible.

Son action fétiche: décrocher à hauteur des milieux, recevoir le ballon et le réexpédier en une touche par-dessus la défense bernoise à destination de ses ailiers qui n’avaient qu’à faire des appels, eux, et se débrouiller avec les envois approximatifs de l’Italien. Tout ça avec un succès très relatif, l’attaquant sédunois ne comptant que 40% de passes réussies (et 13 pertes de balle) à la mi-temps. Quand «Super Mario» ne candidate pas au trophée de la passe décisive la plus lumineuse de l’année, il dépose son C.V. pour celui du but le plus impossible, lui qui a une nouvelle fois brillé dans son concours personnel de frappes lointaines. Et puis voilà qu’au milieu de l’indigence, Balotelli trouve le moyen de séduire à nouveau.

Penalty pour Sion, l’ex de City s’en charge, il le transforme et refuse de le célébrer: comme il l’avait dit, pourquoi fêter quand on n’a fait «que» son travail? On se dit alors que, malgré la version caricaturale qu’il a choisi d’offrir, au fond, ces petites choses montrent qu’il est toujours le même. On se dit aussi que plus il marque, moins on aura de chance d’oublier son histoire en Super League. Alors, l’espace d’un instant, on range la frustration et on choisit de passer l’éponge. Jusqu’au prochain match…

Retrouvez le résumé de cette partie en cliquant ici.

Ton opinion