Venezuela: Un allié du président défunt Hugo Chávez libéré de prison

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VenezuelaUn allié du président défunt Hugo Chávez libéré de prison

Miguel Rodriguez Torres, ancien ministre de l’Intérieur et de la Justice et proche du président défunt Hugo Chavez, a été libéré samedi de prison après cinq ans derrière les barreaux.

Miguel Rodriguez Torres en 2017.

Miguel Rodriguez Torres en 2017.

AFP

Après cinq ans passés en prison, l’ancien ministre de l’Intérieur et de la Justice vénézuélien, Miguel Rodríguez Torres, un proche du président défunt Hugo Chávez, a été libéré de prison samedi, a déclaré l’officier militaire à la retraite dans une vidéo.

Dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, l’officier militaire accusé de violations de droits humains, a déclaré qu’il était partagé entre la joie de quitter ce qu’il a appelé «la boîte grise» et la tristesse de laisser son «Venezuela bien-aimé».

Accusé de «trahison»

La libération de Miguel Rodríguez Torres, qui s’est brouillé avec le président vénézuélien Nicolás Maduro après avoir été son ministre de l’Intérieur et de la Justice, est le résultat de pourparlers entre des délégués chavistes et l’opposition vénézuélienne au Mexique. Après sa libération, les médias locaux ont indiqué que M. Rodríguez Torres s’était exilé en Espagne. Ancien proche d’Hugo Chávez, Miguel Rodríguez Torres l’a rejoint lors de son coup d’État militaire manqué en 1992. Au cours du mandat présidentiel de Chávez (1999-2013), ce dernier a occupé plusieurs postes de confiance. Après la mort de l’ancien leader vénézuélien d’un cancer en 2013 et l’arrivée au pouvoir de Nicolas Maduro, Miguel Rodríguez Torres a été maintenu au poste de ministre de l’Intérieur et de la Justice.

Limogé en 2014, Miguel Rodríguez Torres avait pris ses distances avec Nicolas Maduro, rejoignant la liste d’anciens responsables chavistes critiques du pouvoir. Il est arrêté en mars 2018 par le Service bolivarien de renseignement national (Sebin). Accusé d’«actions contre la paix», il avait été inculpé de six chefs d’accusation, dont «incitation à la rébellion», «trahison», «espionnage» et «atteinte à l’institution militaire», pour lesquels il n’a jamais été condamné.

(AFP)

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