Basketball: Paul Gravet après la défaite des Lions: «C’est inacceptable!»

Alors que Fribourg Olympic poursuit sa marche en avant, avec 18 victoires sur 18, que Massagno et Vevey sont en embuscade, les Lions de Genève continuent de décevoir. Avec son effectif d’un candidat au titre, l’équipe du Grand-Saconnex ne parvient pas à justifier son statut de favori, comme ce fut encore le cas ce mardi au Pommier contre Monthey.

Trois jours après s’être qualifiée pour la finale de la Coupe de Suisse aux Galeries du Rivage de Vevey, la formation dirigée par Dragan Andrejevic s’est inclinée devant les Valaisans de manière inquiétante (76-83) devant un public qui commence à grogner. Même si les Genevois étaient privés de Boris Mbala, blessé à une cheville (il devrait revenir d’ici à deux ou trois semaines), l’absence de l’ex-capitaine d’Olympic n'explique pas tout.

Passé de Fribourg à Genève avec des ambitions cet été, Paul Gravet était très remonté après cette nouvelle défaite, la septième, en championnat. «C’est vraiment frustrant comme on joue, s’énerve le meilleur joueur de sa formation mardi avec ses 18 points. On ne joue pas en équipe, on joue mal, que ce soit de la zone ou un autre système, on a aucune solution en attaque. Si par bonheur on en trouve une, derrière on a des trous noirs et on disparaît du match. Si on veut espérer quelque chose, ce n’est pas possible à ce niveau-là. Dès qu’on nous met un petit bâton dans les roues, c’est la catastrophe.»

Paul Gravet ajoute de l’huile sur le feu. «Samedi passé, à Vevey, on a peut-être fait un bon match, mais il y avait des choses qui n'étaient pas parfaites et aujourd’hui, avec un peu moins de réussite dans les tirs, ça se voit tout de suite. Il va falloir se remettre au travail rapidement, parce que c’est inacceptable de perdre contre Monthey à domicile, même si c’est une belle équipe.»

Coach des Lions de Genève, Dragan Andrejevic, qui a beaucoup de pression sur lui, a peu de temps pour remettre de l’ordre dans ses rangs, à commencer par des systèmes de jeu offensifs qui ne fonctionnent pas. «Ce n’est pas la première fois qu’on rencontre ces problèmes, peste l’ex-joueur de Fribourg. On bute à chaque fois dessus et les adversaires s’en aperçoivent quand ils préparent leur match. Ce n’est pas un secret qu’on galère face à la zone et, quand on galère comme ça, tout le monde le sait et tout le monde va jouer de la zone contre nous. Je le répète, il va falloir trouver des solutions rapidement, sinon ça va vraiment être compliqué d’atteindre nos objectifs!»

Les Genevois ont jusqu’au 6 avril, date de la finale de la Coupe de Suisse contre Fribourg, pour relever la tête.