Hockey sur glace - Christoph Bertschy: «Les rumeurs, ça touche»

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Hockey sur glaceChristoph Bertschy: «Les rumeurs, ça touche»

L’attaquant du LHC n’a pas confirmé son départ du LHC pour FR Gottéron en fin de saison, vendredi soir. Mais il a bien voulu évoquer sa situation. Avec le sourire.

Jérôme Reynard Bienne
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Jérôme Reynard Bienne
Depuis quelques jours, Christoph Bertschy est sous le feu des projecteurs.

Depuis quelques jours, Christoph Bertschy est sous le feu des projecteurs.

Urs Lindt/freshfocus

Christoph Bertschy a été élu meilleur Lausannois de la rencontre, vendredi soir à Bienne. Une distinction qui en a surpris plus d’un vu la prestation disons quelconque de l’attaquant au No 22, à commencer par le principal intéressé. «C’est peut-être parce que j’ai signé ici», s’est-il marré après coup, devant le vestiaire des Lions.

Rien de sérieux dans ses propos. Simplement une manière pour lui de prendre la situation avec humour. Depuis quelques jours, le buteur de la Vaudoise aréna est sous le feu des projecteurs. C’est qu’il aurait pris sa décision au sujet de son futur, en optant pour un départ de Lausanne au terme de son contrat, au printemps 2022. Direction Fribourg.

«En match, on n’a pas le temps de réfléchir à tout ça. A la maison, sur le canapé, c’est une autre histoire, par contre.»

Christoph Bertschy, attaquant du LHC

On parle d’un bail de sept ans, alors que le club vaudois lui aurait proposé une prolongation de contrat de quatre ans. Au rayon sécurité sur le long terme, c’est une différence. Et puis, il faut dire que Gottéron laisse transparaître davantage de sérénité que le LHC. Et que Bertschy, singinois, avait commencé sa formation chez les Dragons.

Les choses dans le bon ordre

L’international suisse (27 ans), lui, ne dit rien. Du moins rien d’autre que cette phrase qu’il répète, sourire en coin: «Rien de tout ça n’est confirmé. Soyez patients. Vous serez informés au bout du week-end ou en début de semaine prochaine.» L’homme est désireux de faire les choses dans le bon ordre. Mais la situation reste spéciale, il en convient.

«Ça n’arrive pas toutes les années, en effet. J’ai choisi de me représenter moi-même, de ne plus avoir d’agent. Il y a des moments où ça fait beaucoup, mais j’ai la chance de pouvoir compter sur le soutien de mes proches.»

Facile de faire le vide et d’être dans son match lorsque l’on spécule publiquement sur vous, sur votre avenir et même votre salaire? «C’est clair que les rumeurs, ça touche. Après, je ne suis pas le seul à vivre ce genre de choses, loin de là. Et puis, en match, on n’a pas le temps de réfléchir à tout ça. A la maison, sur le canapé, c’est une autre histoire, par contre.»

Appréhende-t-il la réaction de certains fans lorsque sa décision, quelle qu’elle soit, aura été officialisée? «Je ne suis pas inquiet, non. De toute manière, c’est le business; il y aura toujours des gens qui seront mécontents.»

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