FootballOlivier Custodio, capitaine du LS: «Notre équipe a grandi»
Le capitaine du Lausanne-Sport n’était pas certain de démarrer l’année face au SLO la semaine dernière. Le voilà d’aplomb pour affronter Aarau ce vendredi. Un match important.
- par
- Robin Carrel
Le LS a réussi son début d’année 2023, en battant le Stade-Lausanne Ouchy (2-4) le week-end dernier, en «déplacement» à la Pontaise. Le voilà de retour, dès ce vendredi soir, face à un défi tout aussi important contre le FC Aarau. Avant ce match à six points, le capitaine du Lausanne-Sport Olivier Custodio revient sur son retour à la maison. Interview.
Comment ça va, après ce match contre le SLO, que vous avez réussi à tourner à votre avantage la semaine passée?
Bien, bien. Après une victoire, je pense que l’équipe vit mieux de toute façon. On a passé une belle semaine, on a bien profité dimanche soir dernier… Ça fait du bien de gagner et surtout du bien de commencer ce deuxième tour ainsi, en plus contre un concurrent direct. C’était positif aussi de réagir. C’est la première fois, je crois, que quand on prend le 1-0, on arrive à retourner un match ensuite. C’est positif!
Et c’était une première victoire à l’extérieur depuis bien longtemps, aussi…
Oui, c’est vrai que ça fait du bien. On voit que l’équipe a grandi et je pense que ce match-là, quelques mois avant, on l’aurait perdu. C’est un signe que l’équipe progresse, que le groupe continue à se créer, à se former et voilà. On espère continuer comme ça jusqu’à la fin de la saison.
Vous étiez touché au mollet lors de la préparation et n’aviez pas pu jouer les matches amicaux en Tunisie. Dans quel état êtes-vous arrivé sur le pré, contre le Stade?
Ce n’était pas facile. C’est toujours compliqué quand ça fait un moment qu’on n’a pas rejoué. J’avais pu jouer 30 minutes de la première partie de préparation. Mais j’ai bien travaillé ensuite, à part, avec les physios, pour être prêt pour ce match. C’était une petite inconnue. On ne savait pas combien de temps ça allait tenir et, par chance, ça l’a fait jusqu’à la fin.
Vous vous êtes dit «on essaie», quitte à ce que ça recasse?
Ouais, c’était un petit risque. Après, je ne pense pas que ça aurait pété d’un coup. Déjà quand j’avais été blessé, c’était venu petit à petit. Donc je pense que si j’avais eu une petite gêne qui était arrivée, j’aurais senti que ça aurait pu être plus grave et je l’aurais dit tout de suite. Mais je me sentais bien! J’ai beaucoup travaillé avec les physios en Tunisie, ils m’ont beaucoup aidé et on a pu bosser sur le mollet et la condition physique, même si je ne pouvais pas forcément courir. On a fait des exercices dans la piscine, on a travaillé sur le vélo, etc. Donc voilà, je pense qu’on a bien bossé et je suis content d’avoir pu jouer.
Vous serez à 100% pour le match de vendredi soir contre Aarau?
Des risques, après une blessure, il y en a toujours. Mais je suis à la disposition du coach, donc ça devrait être bon.
Comment ça se passe pour vous depuis votre retour au LS?
Bien, franchement. C’est toujours bien de revenir à la maison. Comme je l’avais dit en arrivant, c’est franchement cool d’être ici avec le projet qu’on a, les installations, les supporters et tout. De pouvoir aussi revenir en Challenge League, de faire une belle saison et essayer de remonter. Je pense que c’est quelque chose de positif. Et voilà, il y a eu beaucoup de changements l’été passé, donc tout un nouveau groupe à former. Je sens que, durant cet hiver, durant cette préparation, le groupe a très bien vécu ce camp d’entraînement et il se crée encore de plus en plus, jour après jour. C’est ça dont on aura besoin jusqu’à la fin de la saison.
Et à titre personnel, quel avis avez-vous sur vos performances?
Ouais, on peut toujours faire mieux. J’essaye de progresser match après match. Moi aussi j’ai dû connaître de nouveaux coéquipiers, un nouveau système, le terrain synthétique… C’est plein de nouvelles choses, mais je suis content de faire partie de ce groupe et j’espère qu’on continuera à faire ce qu’on a fait dimanche passé.
À Lausanne avant de partir, à Lugano, puis Lucerne, vous évoluiez sur de l’herbe. Et là, c’est complètement autre chose…
Le synthétique, je pense, c’est une question d’habitude. Quand j’étais sur l’herbe, je me disais que c’était chiant et c’était moche de jouer sur synthétique. Et maintenant que je suis sur synthétique, je me dis que c’est mieux pour jouer au foot! Mais voilà, je crois que c’est une question d’habitude. Plus tu t’entraînes sur une pelouse artificielle et plus tu y as de facilité. C’est la même chose pour l’herbe, maintenant: c’est un peu bizarre quand on y retourne alors qu’on ne s’y est pas entraîné. Il n’y a pas de solution magique ou de je ne sais pas quoi. C’est juste une question d’habitude.