Tennis - «Tsitsipas n’a pas cherché à casser le rythme»

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TennisMouratoglou vole au secours de Tsitsipas

Le technicien français, qui figure dans le box du Grec à l’US Open, a défendu son protégé, accusé de profiter un peu trop des pauses toilettes sans limite de temps.

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Patrick Mouratoglou lors du dernier Open d’Australie.

Patrick Mouratoglou lors du dernier Open d’Australie.

AFP

L’affaire du «toilet break» est un train de prendre une drôle de tournure. Scruté de près en raison de ses deux pauses toilettes qui ont mis Andy Murray dans tous ses états au 1er de l’US Open, Stefanos Tsitsipas ne s’est pas privé – il l’avait annoncé – de recommencer dans la nuit de mercredi à jeudi face à Adrian Mannarino.

Accueilli par des huées à son retour dans le Arthur Ashe Stadium, 8 minutes après sa sortie, le No 3 mondial a ensuite déroulé pour s’imposer 6-3 6-4 6-7 (4/7) 6-0. «Si je reste dans les limites des directives, alors quel est le problème?», a-t-il lâché un peu plus tard, un tantinet agacé en conférence de presse.

Proche du joueur et présent dans son box à Flushing Meadows, Patrick Mouratoglou ne comprend pas le procès qui est fait à son protégé. «C’est vrai que Stefanos a pris beaucoup de temps, mais il n’a pas cherché à casser le rythme», a dit le technicien français à Eurosport, en faisant référence au match contre Murray.

Avant de poursuivre, en mettant sur la table un argument pour convaincre les sceptiques: «S’il avait fait ça pour casser le rythme, ça aurait été stupide, il venait juste de gagner le quatrième set. Donc c’est lui qui avait le «momentum». Ça aurait vraiment été idiot de faire ça dans ce but, en l’occurrence.»

Accusé par Alexander Zverev d’avoir été coaché par son père à Cincinnati, Tsitsipas est «tout sauf un tricheur», clame Mouratoglou. «C’est ridicule. Il n’avait même pas son téléphone avec lui, il était à l’hôtel. Tout ça n’a aucun sens. (…) Je ne peux pas accepter d’entendre ce genre de choses.»

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