FootballRené Weiler: «Quand même un bon résultat pour Servette»
Après leur défaite 2-1 contre les Rangers à Ibrox, subie après avoir notamment joué une demi-heure à dix, les Grenat sont sortis plutôt satisfaits du score. Parce qu’ils peuvent avoir espoir pour le retour.
- par
- Valentin Schnorhk Glasgow
La plus rassurante des défaites? Peut-être pas. Mais pour le Servette FC, ce revers 2-1 contre les Glasgow Rangers, dans l’antre d’Ibrox, est celui de l’espoir. Les Grenat auront quelque chose de grand à jouer la semaine prochaine à la Praille pour ce match retour du 3e tour de qualification à la Ligue des champions.
«C’est un score qui laisse la porte ouverte, a imagé René Weiler en conférence de presse. Il faut quand même y voir un bon résultat. Parce que le début de match a été très compliqué, avec un rythme très élevé. Certes, nous nous y attendions, mais c’était très difficile. Et vu le carton rouge (de David Douline) à la 60e minute, il faut savoir s’en contenter.»
Steve Rouiller, qui n’a pu terminer le match en raison d’un choc tête contre tête lui laissant cinq points de suture (mais pas d’inquiétude a priori), ne dit pas autre chose: «Au final, ce 2-1 est positif», consent le défenseur. Surtout, c’est le penalty de Chris Bedia, obtenu un peu miraculeusement après un coup franc mis dans la surface, qui change tout ou presque: «Il est très bon à prendre pour le match retour, ajoute Rouiller. Et puis nous avons aussi su faire le dos rond jusqu’à la fin. Nous avons été solides et Joël (Mall, le portier grenat) a effectué des arrêts importants. C’est ce qui nous maintient en vie pour le retour.» Il aura lieu mardi à 20 h 30.
Penalty cadeau
Servette devra toutefois l’aborder en tirant des leçons de ce match aller. De ces quinze premières minutes, notamment, qui ont vu tomber les deux buts écossais. Et en particulier le premier, avec ce penalty très naïvement concédé par Douline.
«Nous aurions dû commencer mieux le match, sans donner ce penalty, soupire Mall. Le début de match a été très compliqué à jouer, essentiellement à cause de l’ambiance qu’il y avait dans le stade. C’était incroyable. Mais ce n’était pas le départ rêvé.»
René Weiler a toutefois tenu à nuancer les difficultés rencontrées par ses joueurs: «Il faut tout de même se rendre compte que le rythme est extrêmement différent, cela va beaucoup plus vite.» La loi du très haut niveau.