FestivalQuatre (nouvelles) bonnes raisons d’aller au Cully Jazz
La manifestation retrouve enfin sa forme classique du 1er au 9 avril. Voici de quoi vous convaincre de braver le froid.
- par
- Laurent Flückiger
Le retour du Cully Jazz dans son format classique
Les caveaux, le Chapiteau, le Next Step, le Temple… C’est le Cully Jazz «classique» que l’on connaît depuis bien longtemps. Pourtant, la dernière édition sous cette forme date de 2019. La faute, bien sûr, à la pandémie. Alors, on en profite cette année – d’autant plus que les concerts ne sont plus soumis à des restrictions sanitaires. La 39e édition compte huit jours de festivités entrecoupés d’un lundi de pause, du 1er au 9 avril. Avec, pour le IN, des artistes internationaux (Popa Chubby, Youn Sun Nah Quartet…) et des talents suisses (Flèche Love, Mario Batkovic…) pour le OFF, une centaine de concerts gratuits dans les caveaux du village et sur une scène extérieure. À noter que, les vendredis et samedis, des trains directs circulant en direction de Lausanne, Saint-Maurice et Fribourg s’arrêtent exceptionnellement à Cully et à Grandvaux. Profitez-en!
Le vin servi à la pression
Cette année, à la pression, il n’y a plus seulement de la bière mais aussi du vin blanc. De l’Epesses 2019 (AOC Lavaux) du domaine Duboux. Le Cully Jazz a choisi cette solution de plus en plus appréciée pour les bars Le Resto et Le Salon. Autre nouveauté, dans ces deux lieux de la place d’armes, les festivaliers pourront déguster un vin mousseux, le Chassel’ice. La légende raconte qu’au marché de Noël de Montreux, on oublia une pauvre bouteille de chasselas sur le comptoir d’un chalet. Après une nuit rigoureuse et des températures négatives, cette dernière s’était à moitié transformée en glace. Le Chassel’ice était né. Avec les températures annoncées pour le premier week-end de festival, la légende pourrait bien se reproduire.
Les nouveaux talents de la scène londonienne
Le Next Step, c’est l’avenir. L’avenir, c’est la scène anglaise, avec la venue de deux nouveaux talents à découvrir avant tout le monde: Rosie Frater-Taylor et Ebi Soda. La première (à voir le dimanche 3 avril) est Londonienne, a 22 ans et a déjà deux disques à son actif. Repérée par Gilles Peterson, elle a débuté par la batterie avant de devenir guitariste et chanteuse et laisser son papa derrière les fûts sur son 2e album. Dans sa musique, du jazz du folk, de la pop et de la soul ainsi que les influences de Joni Mitchell, Lewis Taylor ou Emily King. Le second (à voir le samedi 9 avril) est le nom d’un groupe de cinq garçons de Brighton qui font du jazz comme on l’aime, celui qui groove, sautillant du hip-hop à la musique électronique. On leur prête une éthique post-punk, nous, on a surtout entendu des lignes de trombone chez ces antitradi convaincus.
Mon pote le DJ
«Il est sympa comme tout, mon pote le DJ / C’est vrai qu’il est un peu fou, mon pote le DJ.» Personne ou presque ne s’en souvient mais c’est un refrain que chantait François Valery en 1984. Quatre décennies plus tard, les DJs sont toujours des potes. Les potes du Cully Jazz. En plus de ceux qui se produisent au Next Step à la suite des concerts (notamment le collectif belge Food For Ya Soul naviguant entre la deep house et le hip-hop, le 8 avril), cette année des DJs se succéderont sur la scène du Club avant et entre les concerts chaque soir de week-end. Histoire d’offrir une atmosphère chill mais tout de même propice à la danse. Un Club qui existe grâce au soutien des Amis du Festival. Tout ça est bien une affaire de potes.
Infos et billetterie sur cullyjazz.ch