Open d’Australie: «Je sais que Federer n’aimait pas mon comportement au début»

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Open d’Australie«Je sais que Federer n’aimait pas mon comportement au début»

Au bout d’une journée sans histoire à Melbourne, vendredi, le Serbe s’est remémoré son arrivée sur le circuit et les critiques de l’époque.

Jérémy Santallo
par
Jérémy Santallo
Il se passe toujours quelque chose avec Novak Djokovic, ici lors de sa rencontre du 3e tour vendredi.

Il se passe toujours quelque chose avec Novak Djokovic, ici lors de sa rencontre du 3e tour vendredi.

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Circulez, y’a rien à voir. Après deux premiers matches tirés par les cheveux à l’Open d’Australie, où il avait lâché à chaque fois un set contre Dino Prizmic et Alexei Popyrin, Novak Djokovic s’est rassuré vendredi dans la Rod Laver Arena pour sa rencontre du 3e tour face à l’Argentin Tomas Martin Etcheverry (32e), balayé 6-3, 6-3, 7-6 (7/2). Le No 1 mondial, qui arrive gentiment à bout d’une «infection virale», n’a même pas eu à défendre une seule balle de break…

«Je ne suis pas encore à mon meilleur niveau mais j’ai mieux joué que lors des premiers tours, et c’est un changement positif. Je commence à me sentir mieux dans mon jeu et physiquement aussi. Ce sont des signes positifs», a-t-il expliqué en salle de presse, avant de revenir sur les signes de frustration qu’il a laissés transparaître pendant le match. «Il y a beaucoup de trashtalk dans ma tête. Cela fait partie de qui je suis (…) J’ai une personnalité extravertie. Je montre mes émotions, pas toujours, mais cela arrive. Lorsque je montre le mauvais côté de mes émotions, c’est moche et ce n’est pas quelque chose que j’aime. J’essaie de combattre mes démons, comme tout le monde. Parfois ça marche, d’autres fois moins. Il faut simplement l’accepter.»

«C’est dur de dire qui m’aimait bien ou pas»

Novak Djokovic

Interrogé sur sa «forte personnalité, très expressive» à son arrivée sur le circuit et sur les critiques qu’elle avait pu engendrer de la part des autres joueurs de l’époque, Djokovic n’a pas hésité une seconde. «Je sais que Federer n’aimait pas la façon dont je me comportais au début. Je pense qu’il n’a pas apprécié. Je ne sais pas pour les autres, a-t-il répondu. Je pense que je n’étais pas le gars préféré de certains des meilleurs joueurs parce que je n’avais pas peur de dire que je voulais être le meilleur joueur du monde. J’étais confiant, je sentais que j’avais le jeu pour. Mais je n’ai jamais manqué de respect. C’était il y a longtemps maintenant, ça fait vingt ans que je suis sur le circuit, c’est dur de dire qui m’aimait bien ou pas. Mais je crois que je viens d’en nommer un. Je ne me rappelle pas des autres (sourire).»

Un 100e match à Melbourne Park

Pour son 100e match sur les courts de Melbourne Park, le Serbe a donc fêté sa 31e victoire d’affilée dans le Grand Chelem australien. Il retrouve dimanche en 8es de finale Adrian Mannarino (19e). Le gaucher français, tombeur de Stan Wawrinka au 1ᵉʳ tour, a gagné son troisième match en 5 sets depuis le début de la quinzaine contre l’Américan Ben Shelton, vendredi.

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