Cyclisme: Groves gagne la 5e étape du Giro marquée par de nombreuses chutes

Actualisé

CyclismeGroves gagne la 5e étape du Giro marquée par de nombreuses chutes

L’Australien s’est imposé au sprint, mercredi à Salerne, après une étape où la pluie a fait des dégâts.

Kaden Groves s’est montré le plus solide dans le sprint final.

Kaden Groves s’est montré le plus solide dans le sprint final.

AFP

L’Australien Kaden Groves a remporté au sprint mercredi la cinquième étape du Tour d’Italie, qui s’est transformée en jeu de quilles dans le final à Salerne alors qu’un chien a failli faire basculer la course en provoquant la chute de Remco Evenepoel, a priori sans gravité.

C’était censé être une simple journée de transition, casse-pattes sans toutefois présenter des dangers ou pièges particuliers, malgré la pluie battante. Mais, elle a failli chambouler le Giro lorsque, après une vingtaine de kilomètres, dans un village, un chien a traversé la route, déséquilibrant un coureur de Soudal-Quick-Step, l’équipe d’Evenepoel.

Par un jeu de dominos, le champion du monde est allé au sol à son tour. Assis dans le gravier du bas-côté de la route, il a mis du temps à se relever, avant de repartir sur un nouveau vélo, accompagné de plusieurs équipiers, en levant un pouce rassurant face à la caméra.

Les malheurs du Belge n’étaient pas terminés. Il est tombé une deuxième fois, cette fois dans le final, à moins de trois kilomètres de l’arrivée, au moment où les classements sont gelés. Là aussi sans dommage mais il a passé la ligne visiblement énervé.

Si le Flamand, qui reste deuxième derrière le Norvégien Andreas Leknessund d’un classement général inchangé, en était quitte pour une belle frayeur, ces incidents sont venus rappeler qu’en cyclisme, tout peut arriver tout le temps, même l’improbable.

Dans l’histoire, plusieurs champions ont payé pour le savoir. À l’image de Marco Pantani qui a dû abandonner le Giro en 1997 après une chute provoquée par un chat – noir, évidemment – dans la descente du Valico di Chiunzi, que le peloton empruntera ce vendredi.

Certains coureurs devront panser leurs plaies d’ici là après le final de mercredi, marqué par de nombreuses chutes sur une route détrempée.

Roglic tombe aussi

La première, à faible vitesse, a scindé le peloton en deux à moins de sept kilomètres de l’arrivée. Le Slovène Primoz Roglic est notamment tombé, sans gravité, avant d’être ramené par ses équipiers.

Evenepoel est ensuite allé au sol pour la deuxième fois. Et ce n’était pas fini puisque Mark Cavendish a mordu le bitume à quelques mètres seulement de la ligne dans une scène de chaos.

Rescapé de ce jeu de quilles, Groves (Alpecin) a levé les bras en devançant l’Italien Jonathan Milan et le Danois Mads Pedersen. «C’est un rêve, j’avais cette course en tête depuis cet hiver», a réagi l’Australien de 24 ans, qui avait déjà gagné sur la Vuelta en septembre.

Avant ce final mouvementé, l’étape a été plutôt assommante, marquée par une échappée de trois coureurs – le Français Thomas Champion et les Italiens Samuele Zoccarato et Stefano Gandin – tenue en laisse par les équipes de sprinteurs.

(AFP)

Ton opinion

0 commentaires