Viré en Suisse, un frontalier se fait justice lui-même

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FranceViré en Suisse, un frontalier se fait justice lui-même

Un homme qui avait perdu son emploi en Suisse a attaqué un collègue qu’il suspectait de délation.

R.M.
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R.M.
À peine sorti de la gendarmerie de Morteau, l’homme est retourné agresser l’ancien collègue qu’il avait déjà frappé.

À peine sorti de la gendarmerie de Morteau, l’homme est retourné agresser l’ancien collègue qu’il avait déjà frappé.

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Un Français n’a pas du tout apprécié d’être dénoncé par un collègue et a décidé de régler le litige à sa manière: avec violence. Et ce par deux fois. Il a été arrêté.

En début d’année, ce frontalier travaillant en Suisse avait demandé une pause à son employeur pour, avait-il prétendu, changer les pneus de sa voiture. Son patron accepte mais à la place, il s’était rendu dans une salle de sport. Peu discret, il avait alors fait l’erreur de poster une photo de lui sur les réseaux sociaux, relate «L’Est Républicain».

Ce cliché, pense-t-il, un collègue l’avait montré à son patron. Qui avait décidé de le licencier sur-le-champ.

Une vingtaine de coups de poing

En mars dernier, l’homme est allé trouver l’ancien collègue qu’il soupçonnait de délation, chez lui, à Morteau, dans le Doubs. Et il lui a montré sa façon de penser en lui assénant une vingtaine de coups de poing.

La victime a porté plainte à la gendarmerie de Morteau. Et vendredi dernier, l’agresseur était convoqué par les gendarmes pour être entendu. Or dès sa sortie, loin d’être calmé, il est directement retourné au domicile de son ancien collègue. Il a fracassé la porte d’entrée puis s’en est pris à un agent de la police municipale qui tentait d’intervenir…

Il a été placé en garde à vue et devrait être rapidement jugé en comparution immédiate.

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