Assemblé des délégués – Défendre le climat doit pouvoir passer par le nucléaire selon Le PLR

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Assemblé des déléguésDéfendre le climat doit pouvoir passer par le nucléaire selon Le PLR

Réunis à Montreux ce samedi, les délégués du parti se sont entendus sur la nécessité de ne pas entraver la construction de nouvelles centrales nucléaires pour baisser la production de CO₂.

Le conseiller national fribourgeois Jacques Bourgeois lors du débat sur l’approvisionnement énergétique de la Suisse lors de l’Assemblée des délégués du PLR Suisse à Montreux samedi.

Le conseiller national fribourgeois Jacques Bourgeois lors du débat sur l’approvisionnement énergétique de la Suisse lors de l’Assemblée des délégués du PLR Suisse à Montreux samedi.

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Quelque 280 délégués du PLR se sont réunis samedi à Montreux, pour leur première assemblée de l’année. Le nouveau président du parti, Thierry Burkart, a critiqué le poids de l’administration et la politique de la gauche. Cité dans un communiqué, il a déclaré que «petit à petit, notre société étouffe sous un amas de bureaucratie, avec de graves conséquences pour la capacité d’innovation et donc pour la prospérité de notre pays».

Selon lui, «les bonnes conditions-cadres pour une économie innovante et un excellent site de recherche risquent de s’éroder à cause de ces attaques incessantes de la gauche et des Verts». Thierry Burkart a appelé à davantage de libéralisme dans notre société.

«Neutralité technologique»

Les délégués présents ont aussi adopté un papier de position pour défendre des infrastructures devant rester «à la pointe» ainsi qu’une résolution sur l’approvisionnement énergétique de la Suisse intitulée «Moins de slogans, plus de courant». Le document prône un développement rapide des énergies renouvelables et une ouverture complète du marché de l’électricité. En outre, écrit le PLR, «il est essentiel de veiller au respect de la neutralité technologique dans la production d’électricité indigène».

Autrement dit, à long terme, le parti veut créer «les conditions juridiques permettant aux centrales nucléaires de nouvelle génération d’apporter une contribution à la sécurité en approvisionnement, en cas de besoin avéré, pour autant que la sécurité soit garantie en tout temps», peut-on lire sur le site internet du parti. Ceci pour produire de l’électricité «de manière aussi neutre que possible en termes d’émissions de CO₂».

Non à la «Lex Netflix»

Les conseillers fédéraux Karin Keller-Sutter et Ignazio Cassis avaient fait le déplacement pour rencontrer leurs collègues de parti. Le président de la Confédération a défendu l’identité suisse dans l’Union européenne. «Il s’agit de s’intégrer au mieux dans le marché intérieur tout en conservant la plus grande autonomie possible», a-t-il déclaré.

Karin Keller-Sutter a soutenu le renforcement du financement de la Suisse à l’agence Frontex, qui est chargée de la sécurité des frontières extérieures de l’espace Schengen. Un dossier combattu par référendum et soumis à votation le 15 mai prochain.

Les délégués ont d’ailleurs donné leur mot d’ordre pour ce scrutin. Ils disent donc largement oui à Frontex et à la loi sur les transplantations, mais non à la «Lex Netflix». Ils ont aussi apporté leur soutien à la réforme AVS 21 à la quasi-unanimité.

(jba)

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