Basketball: Clint Capela se rapproche de plus en plus d’un départ d’Atlanta

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BasketballClint Capela se rapproche de plus en plus d’un départ d’Atlanta

Le pivot genevois n’est plus incontournable au sein de sa franchise. Le point sur sa situation, à moins de trois semaines de la date limite des transferts en NBA.

Brice Cheneval
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Brice Cheneval
Clint Capela cumule en moyenne 11,2 points et 10,4 rebonds en 26 minutes par match cette saison.

Clint Capela cumule en moyenne 11,2 points et 10,4 rebonds en 26 minutes par match cette saison.

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Que les observateurs suisses se préparent: ils pourraient bientôt apercevoir Clint Capela sous un nouveau maillot. Dans une ligue - la NBA - où la grande majorité des joueurs est trimballée d’équipe en équipe, le pivot genevois a toujours bénéficié d’une certaine stabilité. Depuis qu’il y évolue, il n’a connu que deux franchises: Houston, de 2014 à 2020, puis Atlanta. Peu d’autres peuvent s’enorgueillir d’un tel confort. Mais il est peut-être temps pour «CC» de faire à nouveau ses valises.

Un départ des Hawks, évoqué avec plus ou moins d’insistance par les médias nord-américains depuis de nombreux mois, revient dans l’actualité ces derniers jours. Le timing n’est pas anodin: la date limite des transferts en NBA, fixée au 8 février, approche et pousse les dirigeants à l’action.

Une franchise en situation d’échec

Pour comprendre le flou actuel autour de Capela, il faut d’abord se pencher sur la situation d’Atlanta. La franchise de Géorgie n’est pas parvenue à capitaliser sa prometteuse saison 2020-2021 (finaliste de la Conférence Est contre le futur champion, Milwaukee), enchaînant par deux exercices moyens conclus par une élimination au 1er tour des play-off. L’actuel est du même acabit: l’équipe pointe en 10e position à l’Est avec un bilan négatif (18 victoires, 25 défaites), loin des attentes nées de l’arrivée sur le banc du réputé Quin Snyder il y a près d’un an.

De ces échecs à répétition, les dirigeants ont dressé le constat suivant: l’effectif tel qu’il est constitué aujourd’hui ne ramènera pas les Hawks au sommet. Par conséquent, plusieurs noms ne sont plus aussi indispensables que par le passé. Ou plutôt, seulement deux sont encore perçus ainsi: la superstar Trae Young et l’espoir Jalen Johnson. Hormis eux, Atlanta est ouvert à un transfert de tous ses joueurs. 

Un statut de titulaire contesté

Clint Capela (29 ans), lui, a vu son statut être impacté par la montée en puissance d’Onyeka Okongwu au même poste. Drafté par les Hawks en 2020, ce pivot américano-nigérian de 23 ans affiche une progression satisfaisante. D’abord utilisé comme remplaçant, il s’est imposé comme une alternative de plus en plus crédible au Genevois. «Sa présence au rebond n’est pas celle de Capela mais il sait faire plus de choses en attaque», résume François Simonin, responsable du compte X (ex-Twitter) Hawks Nation France dédié au suivi de la franchise.

Déjà annoncé partant d’Atlanta l’été dernier, le Suisse est finalement resté à quai. Face à l’émergence d’Okongwu, le staff technique a trouvé une solution temporaire en accordant aux deux concurrents un temps de jeu similaire (25,9 minutes par match en moyenne pour Capela, 24,8 minutes pour Okongwu). «Ils possèdent des profils complètement différents, cela nous offre une rotation solide», commente François Simonin.

Cette situation n’est toutefois pas amenée à durer. À l’issue de cette saison, Capela disposera d’une dernière année de contrat garantie à plus de 22 millions de dollars. Okongwu, récemment prolongé jusqu’en 2028, touchera de son côté 14 millions de dollars. Les dirigeants n’entendent pas additionner ces deux salaires et se projettent davantage avec Okongwu, dont la palette est plus complète et la marge de progression plus importante, le tout pour une rémunération moindre. D’autant que Capela se montre de moins en moins souverain sous son cercle.

Ciblé par quatre équipes, dont Houston

Le Suisse n’en reste pas moins un joueur d’expérience, capable de contribuer immédiatement dans nombre de collectifs. Autrement dit, il possède une valeur dont les Hawks espèrent tirer profit pour combler leurs besoins prioritaires. «Il nous manque du monde sur les ailes qui apporte de la défense et du tir à trois points», cible François Simonin.

Selon les dernières informations de ClutchPoints, quatre formations ont manifesté leur intérêt pour Capela. Les New York Knicks (5es à l’Est) envisageraient de le recruter pour pallier l’absence de leur pivot titulaire, Mitchell Robinson, blessé à une cheville et peut-être indisponible jusqu’en fin de saison. À l’Ouest, les Sacramento Kings (7es) songeraient à l’associer à Domantas Sabonis dans la raquette tandis que les Los Angeles Lakers (9e), où évolue LeBron James, pourraient le récupérer dans le cadre d’un échange incluant l’arrière Dejounte Murray. Enfin, les Houston Rockets (11es) verraient d’un bon œil un retour de leur ancien joueur, afin d’en faire la doublure d’Alperen Sengun.

Quoi qu’il en soit, un transfert apparaît de plus en plus probable. «La tendance est majoritairement à un départ avant le 8 février mais ce n’est pas non plus certain à 100%, tempère François Simonin. Le marché pour Capela est restreint et si les Hawks trouvent une excellente contrepartie, ce n’est pas impossible qu’ils lâchent plutôt Okongwu.»

Clint Capela redécouvre les «joies» de l’incertitude, dont il a longtemps été préservé. Dans un sens comme dans l’autre, il espère être fixé le plus rapidement possible.

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