Hockey sur glaceSteinegger: «Il n’a jamais été question de rappeler Antti Törmänen»
Le directeur sportif Martin Steinegger a dirigé lundi, en compagnie d’Anders Olsson, son premier entraînement au HC Bienne à la place de Petri Matikainen, limogé la veille. L’ex-défenseur international livre ses 5 vérités.
- par
- Cyrill Pasche
Le changement de coach n’était pas sa décision
«Ni l’engagement, ni le licenciement de Matikainen et Vuori ne sont ma décision uniquement. C'est une décision du Conseil d’administration, laquelle a été prise hier en fin d'après-midi (ndlr: dimanche). Il y a eu une discussion et, après celle-ci, nous avons eu le sentiment que nous devions faire un changement. Nous avons analysé la situation aussi bien que possible et la décision finale a été claire. Que je sois personnellement pour ou contre le licenciement de Matikainen, cela n'a rien à voir: ce sont les faits qui ont décidé, pas les émotions.»
Steinegger reste convaincu par Matikainen
«Nous avons travaillé ensemble, et c'est aussi pour moi un échec que nous n'ayons pas réussi à mettre l'équipe sur les bons rails. Parce que je reste convaincu que les deux entraîneurs (ndlr: Matikainen et Vuori) ont fait de l’excellent boulot. Ils ont mis tout leur cœur dans leur travail au quotidien. Ils ne se sont jamais plaints, notamment lorsqu’il y a eu tous ces blessés. Au contraire, ils ont sans cesse cherché des solutions. Cette saison a été intense. Ils ont toujours poussé l’équipe, probablement un peu trop par moments à force de vouloir bien faire. Au bout du compte, leur réservoir était vide et le message ne passait plus vraiment. Quand je repense à tout cela, c’est une situation difficile pour moi aussi.»
Il n’a jamais été question d’Antti Törmänen
«Non, Antti n’a jamais été dans les discussions et son nom n’a jamais fait partie de nos réflexions. Il a lui-même dit qu'il n'accepterait pas de poste de coach, que ce soit maintenant ou à l’avenir.»
La recherche d’un coach n’est pas encore prioritaire
«C’est un business de m****. Oui, les premiers noms et dossiers sont déjà arrivés sur mon bureau (ndlr: en vue de la saison prochaine) et c’est une situation normale. Je ne vais toutefois pas m’occuper de cela pour le moment: la priorité est de préparer le mieux possible les trois matches restants avant la fin de la saison régulière et de faire en sorte de réussir une bonne performance jeudi contre Davos. Ensuite, nous allons rassembler les noms des candidats potentiels pour entraîner l’équipe la saison prochaine. Nous allons établir une première sélection. Nous devons bien sûr être attentifs au marché des entraîneurs en vue de la saison prochaine. Mais dans notre situation actuelle, tout ceci ne fait pas encore partie des priorités immédiates.»
Steinegger ne s’exclut pas de la liste des candidats
«Si je fais partie des candidats pour le poste d’entraîneur à l’avenir? Cette question revient toujours et je réponds sans cesse la même chose: ce n'est pas le moment de prendre ce genre de décision. Un exemple: nous sommes sous la barre, mais nous avons un match en moins et donc encore tout en main pour réussir. Théoriquement, nous pouvons même encore être champion de Suisse. Et si cela arrivait, est-ce que nous devrions changer d’entraîneur, pensez-vous? Mais nous pouvons aussi perdre les trois matches et la question de savoir si je dois rester à la bande ne se poserait même plus. Donc, je ne peux pas vraiment répondre à cette question, c’est tout simplement impossible à ce stade.»