Condamné pour avoir abusé de sa belle-fille mineure

Prétextant un mal de dos, un quinquagénaire a obtenu de sa belle-fille un massage pour soulager ses douleurs, mais aussi des faveurs d’ordre sexuelles. À La Chaux-de-Fonds, le Tribunal criminel des Montagnes et du Val-de-Ruz a retenu huit viols commis sur une mineure pendant la pandémie.

Ses agissements répartis sur 16 mois ont commencé quand la fille de sa compagne avait 14 ans. Dans les contacts de son portable, l’adolescente avait inscrit «papa» plutôt qu’un prénom et un nom. «Un parent est une figure capitale pour un enfant», a insisté la procureure citée par «ArcInfo».

La fille abusée a d’abord été ballottée dès ses trois ans entre ses parents divorcés, avant d’être chassée par son père pour retourner vivre exclusivement chez sa mère avec son mari et les deux enfants issus de ce nouveau ménage. Bien que vulnérable, elle est parvenue à mettre aux agissements de son beau-père en alertant le Service d’aide aux victimes, puis la police, sur les conseils de la famille d’un ami.

Âgé de 58 ans, le beau-père a été condamné à quatre ans et trois mois de prison ferme, sous déduction d’environ 70 jours de détention préventive. Il sera soumis à un traitement thérapeutique et une fois sa peine purgée, ce ressortissant français sera automatiquement expulsé du territoire suisse pour cinq ans.

L’expert psychiatre a décrit un père incestueux plutôt qu’un pédophile, mais le tribunal a opté pour une interdiction définitive de travailler avec des mineurs.