VAUD: Le POP demande de tester la semaine de 4 jours

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VAUDLe POP demande de tester la semaine de 4 jours

Le Parti Ouvrier et Populaire verrait d’un bon œil que le Canton mette en place un projet pilote de la semaine de travail de 4 jours, sans baisse de salaire.

Le parti d’extrême gauche demande un test grandeur nature de la semaine de 4 jours au sein de l’administration cantonale.

Le parti d’extrême gauche demande un test grandeur nature de la semaine de 4 jours au sein de l’administration cantonale.

Images d’illustration – Laurent Guiraud/Tamedia

Le Canton de Vaud sera-t-il le premier à mettre en place la semaine de 4 jours dans son administration? C’est en tout cas le souhait du POP. Le postulat déposé mardi au Grand Conseil par la députée Céline Misiego (POP) demande au Conseil d’État «d’examiner comment le Canton de Vaud peut mettre en place, au sein de son administration et avec les entreprises intéressées, un essai pilote accompagné scientifiquement». Pour le POP, la mise en place d’une semaine de quatre jours devrait comporter un maximum de 35 heures de travail par semaine pour un taux d’occupation de 100%, sans baisse de salaire.

Quelques entreprises suisses ont déjà fait des essais

L’idée est donc d’étudier l’effet d’une telle mesure, si elle devait être mise en place, sur la santé physique et mentale des employés, leur productivité, ainsi que «la répartition des responsabilités de soins et des tâches ménagères non rémunérées entre les genres».

Cette proposition du POP intervient en plein débat sur la semaine de 4 jours. En Suisse, quelques entreprises ont déjà fait des essais, avec des résultats assez convaincants. À Soleure, l’entrepreneur Fabian Schneider a raccourci la semaine de ses employés d’un jour à titre d’essai depuis octobre jusqu’à fin mars. Les premiers retours des employés de son entreprise d’informatique Seerow sont positifs.

L’exemple de Reykjavik

Un peu partout dans le monde occidental, les expériences se multiplient. Le plus souvent dans le secteur privé. Mais le POP met en avant l’exemple de la ville de Reykjavik (Islande) qui a mené entre 2015 et 2019 la plus grande expérience de réduction du temps de travail réalisée à ce jour. Plus de 2500 employés étaient concernés. L’évaluation de l’expérience a montré que ces derniers subissaient moins de stress et de burn-out, que leur santé générale s’améliorait et qu’ils étaient plus productifs.

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(zma/comm)

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