Une femme est morte suite à des violences sexuelles à Genève

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DrameÀ Genève, une femme est morte suite à des violences sexuelles

Un homme suspecté d’avoir entraîné la mort de sa compagne est en détention provisoire. Il conteste les accusations.

R.M.
par
R.M.
Le prévenu a été incarcéré à Champ-Dollon. La justice a estimé que le risque de fuite était réel.

Le prévenu a été incarcéré à Champ-Dollon. La justice a estimé que le risque de fuite était réel.

TDG/Steeve Iuncker-Gomez

À Genève, un homme a été placé en détention provisoire. Il est accusé d’avoir infligé des violences sexuelles à sa compagne, qui ont entraîné son décès.

Les faits présumés, sordides, sont révélés ce jeudi par la «Tribune de Genève». Ils se seraient déroulés le 24 mars en fin d’après-midi dans un appartement de Châtelaine, dans la commune de Vernier. Un homme est suspecté d’avoir «infligé des violences gynécologiques au moyen d’un objet ou de son poing» à sa compagne. La victime, droguée et alcoolisée, se serait ensuite vidée de son sang puis a trouvé la mort.

Arrêté peu après, l’homme, prévenu de meurtre, a été placé en détention provisoire à Champ-Dollon. La justice a estimé que le risque de fuite était réel.

Le prévenu est connu de la police pour s’être montré violent envers sa compagne par le passé. Il a également été condamné en France il y a quelques années, également pour des violences conjugales, commises sur une autre femme.

Accusations contestées

Présumé innocent, il conteste fermement les accusations. S’il reconnaît avoir bu le jour du drame, il affirme que la relation sexuelle n’avait pas été obtenue par la force. Il dit n’avoir constaté la présence de sang dans le lit qu’après le rapport sexuel. Il aurait appelé la police, mais bien trop tard.

Du côté des avocats, les propos sont complètement contradictoires. «C’est un assassinat, les circonstances ayant été particulièrement odieuses. La pénétration était tellement profonde que le colon a été atteint. Ensuite, le prévenu a laissé la victime agoniser lentement et se vider de son sang avant de finalement appeler la police», avance dans le quotidien genevois Robert Assaël, avocat de la famille de la victime.

«Mon client conteste les accusations dirigées à son encontre. Une autopsie approfondie va encore être réalisée afin de déterminer les circonstances exactes de ce tragique décès. Il apparaît donc prématuré de s’exprimer sur ce drame dès lors que l’enquête vient à peine de débuter», rétorque Lucie Ben Hamza-Noir, avocate du prévenu.

L’enquête est menée par la Brigade criminelle de la police genevoise.

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