DistinctionsSarah Jollien-Fardel, première lauréate suisse du prix Fnac
La Valaisanne, déjà nominée pour le prestigieux Goncourt, remporte avec son premier roman «Sa préférée», une récompense qui va la mettre encore plus en lumière.
- par
- Michel Pralong
Voilà ce qui s’appelle une entrée fracassante dans le monde littéraire. Alors qu’elle apprenait il y a deux jours que son premier roman, «Sa préférée», faisait partie de la première sélection pour le prestigieux Prix Goncourt, la Valaisanne Sarah Jollien-Fardel poursuit une semaine de rêve. Elle a remporté ce jeudi le prix du roman Fnac. C’est le premier écrivain suisse à figurer au palmarès de ce prix.
C’est d’autant plus remarquable que cette distinction est le choix de professionnels et de lecteurs puisqu’il est attribué par un jury composé de 400 adhérents et 400 libraires Fnac. L’ouvrage n’est pourtant sorti en librairie que le 25 août dernier aux éditions Sabine Wespieser. Vu son excellente réception, notamment en Suisse romande, ainsi que la nomination du livre pour différents prix (prix des lecteurs de la Ville de Lausanne 2023, prix «Envoyé par la Poste» 2022), l’éditrice a fait le pari, après un tirage initial de 6000 exemplaires, d’en rajouter 3000 avant même sa parution. Et la nomination au prix Fnac avait encore ensuite provoqué un nouveau tirage de 25 000 exemplaires dont 16 500 pour le réseau Fnac, nous apprend «Le Temps».
Une énorme exposition
Pari gagné puisqu’en remportant ce prix, succédant au «Fils de l’homme» de Jean-Baptiste Del Amo, «Sa préférée» va bénéficier d’une énorme exposition dans les librairies du réseau Fnac (plus de 800 points de vente). La traduction du roman en allemand et son édition en livre de poche sont également déjà prévues.
Sarah Jollien-Fardel recevra son prix ce jeudi 8 septembre lors d’une soirée en présence d’Isabelle Carré et Dominique A, organisée au Théâtre du Châtelet, à Paris. Cela ne sera que le début d’une grande tournée promotionnelle, encore amplifiée par ce prix et qui ne devrait guère lui laisser le loisir de commencer son deuxième roman, qui pour l’instant n’est que dans sa tête, dit-elle au «Nouvelliste».