Nouvelle-Zélande: Une campagne pour réconforter les jeunes cœurs brisés

Publié

Nouvelle-ZélandeUne campagne pour réconforter les jeunes cœurs brisés

Le gouvernement néo-zélandais a lancé mercredi une campagne visant les jeunes qui doivent faire face à une rupture sentimentale.

Six Néo-Zélandais sur 10, âgés de 16 à 24 ans, ont vécu une rupture.

Six Néo-Zélandais sur 10, âgés de 16 à 24 ans, ont vécu une rupture.

Getty Images

La Nouvelle-Zélande a lancé mercredi une campagne pour aider les jeunes du pays à surmonter les ruptures douloureuses, en encourageant les cœurs brisés à «assumer leurs sentiments» et à bloquer leur ex sur les réseaux sociaux.

La campagne gouvernementale intitulée «Love Better» (mieux aimer) offre des conseils et un soutien pour remonter la pente lorsque l’amour prend fin, et sera présentée dans des podcasts et sur des plateformes telles qu’Instagram. «Les ruptures, ça craint… mais vous pouvez les faire passer pour de bon. Assumez vos sentiments», dit une voix apaisante dans la vidéo de la campagne.

«J’ai besoin de l’oublier»

Les images montrent des jeunes qui expliquent comment ils ont géré leur rupture. «Je vais devoir le faire, honnêtement. Ça devient ridicule, ça devient tellement incontrôlable. J’ai besoin de dormir la nuit. J’ai besoin de l’oublier», raconte un jeune homme agité qui a commencé à bloquer son ancien amour sur les réseaux sociaux.

La ministre déléguée au développement social, Priyanca Radhakrishnan, a déclaré que le gouvernement consacrait 6,4 millions de dollars néo-zélandais (3,7 millions d’euros) à la campagne sur trois ans. «Nous savons que les ruptures font mal. Nous voulons soutenir nos jeunes (…) et leur faire savoir qu’il existe un moyen de s’en sortir sans se faire du mal ou faire du mal aux autres», a-t-elle mis en avant.

Partager «des histoires vraies»

Priyanca Radhakrishnan a expliqué que «Love Better» était une «campagne de prévention primaire» permettant aux jeunes de partager «des histoires vraies, afin d’aider leurs pairs susceptibles de vivre des expériences similaires».

Six Néo-Zélandais sur 10 âgés de 16 à 24 ans ont vécu une rupture, et une grande majorité d’entre eux ont ensuite «subi ou perpétré des effets néfastes», indiquent les données du cabinet Kantar. La Nouvelle-Zélande a l’un des taux de suicide chez les jeunes, les plus élevés parmi les pays développés, selon l’UNICEF.

(AFP)

Ton opinion

2 commentaires