CyclismeTour de France 2024: arrivée finale à Nice?
Les organisateurs de la Grande Boucle seront en concurrence avec les JO de Paris dans deux ans. Ils étudient plusieurs solutions.
La ministre française des Sports Amélie Oudéa-Castéra a évoqué ce mardi une possible arrivée finale du Tour de France 2024 «plutôt à Nice», à une période où se dérouleront les JO à Paris, une «hypothèse de travail parmi d’autres», a assuré une source proche de l’exécutif.
Les JO de Paris (26 juillet-11 août), auxquels a été consacré un conseil olympique et paralympique avec une dizaine de ministres à l’Élysée lundi – supervisé par le président Emmanuel Macron –, risquent de chambouler quelque peu le programme sportif estival en 2024.
Pour éviter «la dispersion des forces de sécurité» à cette période, «l’arrivée du Tour de France sera un peu anticipée et ne se fera probablement pas à Paris, mais plutôt à Nice», a déclaré Amélie Oudéa-Castéra au micro de France Info. «On va probablement bien réagencer les éléments du calendrier qui peuvent l’être», a-t-elle ajouté.
Pas de confirmation de Nice
Cette année, le Tour de France est arrivé le 21 juillet à Paris, soit quatre jours avant le début des JO dans deux ans. Jamais depuis 1905 cette épreuve cycliste mythique n’est arrivée en dehors de la capitale.
Contactée par l’AFP, la mairie de Nice «ne confirme rien pour le moment». «C’est une hypothèse de travail parmi d’autres», a nuancé une source proche de l’éxécutif.
«Nous entretenons d’excellents rapports avec la ville de Nice qui s’est montrée très solide en 2020 (lors du décalage du Tour en septembre en raison de la pandémie)», a de son côté indiqué le directeur du Tour Christian Prudhomme. «Nous discutons d’un certain nombre de choses avec la mairie de Nice», a-t-il ajouté sans plus de précision.
Dans un entretien au quotidien sportif français L’Équipe, Emmanuel Macron a assuré que l’État allait faire en sorte que «tous les évènements culturels ou sportifs qui se tiennent à cette période, comme le Tour de France par exemple, aient lieu soit avant soit après, pour ne pas mobiliser les forces de l’ordre».
La question de la mobilisation des forces de sécurité intérieure constitue un enjeu majeur pour ces JO qui se tiendront dans deux ans. Des risques subsistent également à propos d’un possible manque d’agents de sécurité privée à cette période.
Le ministère de l’Intérieur va créer onze nouvelles unités mobiles en vue des JO, avait indiqué l’Élysée lundi à la suite du conseil olympique. «Nous serons en capacité de faire face», a assuré Emmanuel Macron à L’Équipe.