US OpenOns Jabeur ne le cache pas: «Je vise la place de No 1!»
Après son échec à Wimbledon, la Tunisienne n’a rien pu faire face à Iga Swiatek dans une finale d’un très haut niveau. Mais elle annonce déjà la couleur pour la saison prochaine.
Battue samedi par Iga Swiatek en finale de l’US Open, Ons Jabeur, qui avait déjà dû digérer son échec à Wimbledon, est persuadée qu’elle aura d’autres occasions de remporter un tournoi du Grand Chelem. La Tunisienne de 28 ans a d’ailleurs déjà annoncé la couleur directement après son match perdu en deux sets. Son objectif est clair pour la saison prochaine: «Je vise la place de No 1 mondiale», clame-t-elle.
Ons, après cette finale perdue, comment analysez-vous votre match?
Iga Swiatek a vraiment commencé très fort et m’a mis beaucoup de pression. Moi, j’essayais d’entrer dans le match. Mais c’était très dur. D’autant qu’à certains moments, elle a vraiment très bien joué. Dans le deuxième set, j’ai eu mes chances. Je revenais au score, je revenais…
Et…?
Et j’aurais bien aimé, à un moment, être devant et construire. Parfois, elle n’a pas joué aussi bien que dans le premier set et j’aurais peut-être dû tenter plus ma chance. Mais pour être honnête, je ne regrette rien parce que j’ai fait tout ce qui était possible. J’aurais peut-être aimé servir un peu mieux. Ça m’aurait bien aidée. On sait comment Iga joue en finale, elle est très difficile à battre. Alors je vais garder le positif et travailler ce qui m’a manqué aujourd’hui (samedi).
Vous avez joué deux finales de Grand Chelem en huit semaines. Maintenant, il va falloir attendre quatre mois pour jouer à l’Open d’Australie: êtes-vous impatiente, ou contente d’avoir plus de temps?
C’est bien d’avoir plus de temps pour se préparer. Mais j’ai un grand tournoi qui arrive, les Masters (31 octobre-7 novembre). C'est important pour moi, je le considère comme un mini-tournoi du Grand Chelem. J’ai toujours rêvé d’y jouer. J’espère y accumuler encore de la confiance pour vraiment bien préparer la saison prochaine parce que je compte beaucoup sur la saison qui vient. Du point de vue des points, je n’en ai pas à défendre en Australie, ni à Roland-Garros, ni à Wimbledon, ce qui est bien. Donc je vise sans aucun doute la place de No 1.
Cette défaite est-elle plus difficile à avaler que celle de Wimbledon?
Wimbledon a été difficile à avaler. Celle-là va l’être aussi. Nous verrons dans quelques jours si j’ai réussi à dormir un peu. Mais c’est le tennis. Et c’est tout moi: j’ai mis du temps à gagner mon premier titre WTA, alors je pense qu’il m’en faudra aussi pour gagner un Majeur. Le plus important est de l’accepter, de tirer les enseignements des finales perdues. Mais je ne vais pas abandonner. Je suis persuadée que je jouerai d’autres finales car je sais que je joue de mon mieux.