Football: Giorgio Contini: «A Sion, on sent une nouvelle dynamique»

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FootballGiorgio Contini: «A Sion, on sent une nouvelle dynamique»

Alors que son équipe se plaît à déjouer les pronostics, l’entraîneur de GC détaille les raisons de l’excellent début de saison des Zurichois. Avant le choc de Tourbillon, il parle aussi de l’adversaire du jour.

Nicolas Jacquier
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Nicolas Jacquier
Giorgio Contini n’est pas surpris du bon début de saison de GC. «L’ossature existait déjà, les joueurs connaissaient les systèmes pour la plupart d’entre eux», dit-il.

Giorgio Contini n’est pas surpris du bon début de saison de GC. «L’ossature existait déjà, les joueurs connaissaient les systèmes pour la plupart d’entre eux», dit-il.

Martin Meienberger/freshfocus

Sion (4e) qui reçoit Grasshopper (2e) ce samedi dès 18h, c’est un match au sommet qui tait son nom. Dont le vainqueur pourrait s’emparer seul du commandement de la Super League après cinq journées suivant l’issue du verdict dominical entre YB et Servette. Pour les Valaisans, cela n’est plus arrivé depuis dix ans. À l’époque, l’équipe entraînée alors par Sébastien Fournier avait occupé la tête du championnat durant les sept premières journées de la saison 2012-2013 avant d’exploser en vol.

Après avoir effectué sa préparation estivale à Crans-Montana, le club zurichois débarque invaincu à Tourbillon. Ce qui peut étonner l’observateur ne représente en rien une surprise aux yeux de Giorgio Contini lui-même. «Je ne suis pas surpris par notre excellent départ, explique le coach. L’ossature existait déjà, les joueurs connaissaient les systèmes. Pour eux, il n’y a pas eu de phase d’adaptation. Compte tenu de l’étroitesse du contingent, le problème peut survenir sur la longueur, quand il faudra commencer à dépanner ici ou là…»

«On sent aussi une certaine maturité sur le terrain. À mes yeux, l’équipe compte davantage que les individualités qui la composent»

Giorgio Contini, coach de GC

Pour GC, rejeté la saison passée dans l’ombre de son encombrant rival cantonal, les ambitions sont là, qui doivent traduire un saut en qualité. «On a réussi un bon début, mais ce n’est que le début. L’objectif est de terminer dans la première partie de tableau. Défensivement, on est plus stable. On sent aussi une certaine maturité sur le terrain. À mes yeux, l’équipe compte davantage que les individualités qui la composent.»

L’absence d’un grand buteur

Tout n’est pourtant pas parfait, tant s’en faut même. «J’aimerais que l’on joue encore plus haut, et davantage avec le ballon. Les buts que l’on a marqué résultent souvent de beaux enchaînements. Devant, plusieurs profils différents se complètent. Mais je n’ai pas l’attaquant qui m’assure 15 buts par saison.» Dans une hiérarchie encore instable, GC pourrait-il refaire le coup du FC Zurich? «Je ne pense pas que l’on revivra ce que l’on a connu la saison dernière, répond l’ancien coach du LS. Young Boys et Bâle me semblent cette fois à nouveau au-dessus du lot.»

«Ce n’est pas la première fois que je me retrouve favori pour perdre ma place!»

Giorgio Contini, coach de GC

Si personne n’avait osé miser sur GC au coup d’envoi du championnat, son entraîneur faisait par contre figure de candidat No 1 dans le classement des techniciens les plus menacés établi par Blick au moment du lever de rideau. Revenu de tout, Contini préfère s’en amuser. «Ce n’est pas la première fois que je me retrouve favori pour perdre ma place!, s’exclame-t-il. Une autre fois, lorsque j’étais à Saint-Gall, ces mêmes experts assuraient que j’étais indéboulonnable. Et c’est là que j’ai été viré. Comme quoi…»

Entre son employeur chinois et l’entraîneur, les données sont claires. «Mes dirigeants peuvent me remercier quand ils le souhaitent et moi, je peux partir quand je veux si je devais en avoir marre.»

Ce samedi en début de soirée, le visiteur s’apprête à retrouver un Sion qui a changé. «On sent une nouvelle dynamique, une formation plus compacte, collectivement plus forte.» Retrouver l’ambiance surchauffée de Tourbillon ne déplaît pas au Zurichois. «J’y ai souvent obtenu de bons résultats. Il y a aussi cette pression mise par les supporters. Quand on joue au Letzigrund, on ne bénéficie pas de cette même intensité des fans…» 

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