Etats-Unis: Plus de trois mois après la tuerie, les enfants d’Uvalde font leur rentrée

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États-UnisPlus de trois mois après la tuerie, les enfants d’Uvalde font leur rentrée

Le 24 mai, deux enseignantes et 19 élèves d’Uvalde tombaient sous les balles d’un tireur. Ce mardi, clôture, caméras de surveillance et patrouilles ont tenté de rassurer les parents.

Parmi les mesures instaurées par l’école élémentaire Robb, à Uvalde, figure une clôture pour marquer les limites de l’école et filtrer à distance les personnes pouvant accéder à l’établissement.

Parmi les mesures instaurées par l’école élémentaire Robb, à Uvalde, figure une clôture pour marquer les limites de l’école et filtrer à distance les personnes pouvant accéder à l’établissement.

REUTERS

Le 24 mai, dans la ville d’Uvalde (Texas), un jeune de 18 ans avait ouvert le feu dans l’école primaire Robb Elementary, tuant 19 écoliers et deux enseignantes. Ce massacre, qui avait profondément choqué les Américains, s’est accompagné d’une polémique sur la facilité avec laquelle le tueur avait pu accéder à l’établissement et, surtout, le temps mis par la police – plus d’une heure – pour entrer dans la classe et l’abattre.

Les cours n’avaient pas repris et la rentrée a été décalée d’un mois pour préparer au mieux l’accueil des élèves, encore traumatisés. La décision a été prise de ne plus utiliser le bâtiment théâtre du carnage et le retour en classe était donc organisé dans d’autres locaux scolaires, situés à un kilomètre.

Familles hésitantes

L’école Robb a déployé un important dispositif visant à rassurer les familles et renforcer les conditions de sécurité. Parmi elles, une clôture pour marquer les limites de l’école et filtrer à distance les personnes pouvant accéder à l’établissement, des caméras de surveillance et plusieurs patrouilles de sécurité. L’école élémentaire a aussi indiqué la présence de conseillers en santé mentale et d’agents de sécurité.

Reste à savoir si ces dispositifs suffiront à rassurer parents et enfants. Plusieurs familles ont, par exemple, confié à CNN hésiter à envoyer leurs enfants à l’école, considérant que les blessures psychologiques étaient encore trop vives.

(AFP)

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