Mondial de hockey: Le récap de Suisse-Norvège: une défense imperméable

Deux matches, deux victoires et zéro but encaissé. La Suisse a géré de main de maître son premier week-end du Championnat du monde de hockey. Dimanche à Riga contre la Norvège (succès 3-0), Nino Niederreiter et ses coéquipiers ont pris le large dans la période initiale avant que la rencontre ne perde en rythme et en qualité. Voici ce qu’il faut retenir de cette deuxième partie et le point d’amélioration pour la suivante.

«On a réalisé un départ canon. On ne les a pas laissés respirer et ils ont eu la tête sous l’eau pendant tout le premier tiers. On aurait pu mener trois ou quatre à zéro.»

Marco Miranda. L’attaquant de Genève-Servette a été dans tous les bons coups et a offert à Andrea Glauser sa première réussite dans un championnat du monde d’une belle passe dans le dos. «C’était un peu chanceux, rigole-t-il. Je voulais donner le puck à Simion, mais Glauser est arrivé à pleine vitesse pour se saisir du puck et le mettre dans la lucarne.»

Tant Leonardo Genoni samedi que Robert Mayer dimanche ont été irréprochables. La Suisse n’a pas concédé le moindre but en 120 minutes de jeu. Elle n’avait plus commencé un tournoi mondial de la sorte depuis 1939. L’arrière-garde a fait preuve d’une grande solidité. De bon augure avant les grosses échéances de la semaine prochaine.

Dans une rencontre qu’elle a largement dominée, la Suisse a fait preuve d’une certaine indiscipline. Les trois punitions écopées durant le tiers médian étaient évitables et auraient pu relancer la Norvège. «Quand tu t’arrêtes de patiner, tu te mets à jouer avec ta canne pour stopper l’adversaire et l’arbitre le voit», explique Andrea Glauser.

Un. Comme le seul tir cadré par la Norvège lors des vingt minutes initiales. Ce maigre bilan démontre le bon début de match réalisé par la Suisse, qui a contrôlé le puck durant la totalité de la période. Une domination sans faille.

Le tournoi de Calvin Thürkauf a pris fin dès la troisième minute de la deuxième partie. L’attaquant du HC Lugano a perdu l’équilibre tout seul et a terminé sa course dans la bande. Il devra probablement subir une opération de l’épaule et son absence est estimée à huit semaines. Pour le remplacer, Damien Riat (LHC) a été inscrit dans le contingent.

À noter que cet ajout n’aura aucun effet sur la venue de Nico Hischier et de Jonas Siegenthaler. Depuis cette année, le règlement autorise le remplacement d’un joueur blessé par un autre sans que le nouveau venu ne prenne une des 25 places du contingent. Il reste donc toujours deux places de libres à la Suisse.

Après un jour sans match lundi, la Suisse sera opposée au Kazakhstan, contre qui elle s’était chichement imposée l’année dernière à Helsinki (3-2), mardi à 19 h 20. Le Kazakhstan a battu la Norvège aux tirs au but pour son entrée en matière.