Vaud: Un loup solitaire dans les Alpes vaudoises est à son tour dans le viseur

Publié

VaudUn loup solitaire dans les Alpes vaudoises est à son tour dans le viseur

Après la meute du Marchairuz, c’est un prédateur isolé qui va faire l’objet d’une autorisation de tir. Il serait responsable de la mort de deux jeunes bovins et de sept chèvres dans les Ormonts.

Image d’illustration.

Image d’illustration.

Archives / Tages-Anzeiger /Urs Jaudas

Deux jeunes bovins ont été tués par un loup dans le secteur du lac Lioson (VD), en milieu de semaine dernière. Fin juin, cinq chèvres avaient déjà été dévorées dans les Ormonts, et deux autres avaient été blessées. Et il y a quinze jours, toujours dans le même secteur des Alpes vaudoises, deux chèvres avaient aussi péri. Selon le Canton, ces attaques sont le fait d’un loup isolé. Il a donc décidé d’user de sa compétence en la matière pour ordonner le tir de ce prédateur, a-t-il indiqué mardi dans un communiqué. Cette autorisation sera publiée vendredi dans le Bulletin officiel et sera valable 60 jours à partir de cette date.

Parallèlement, la situation dans le Jura vaudois est aussi sous surveillance. Malgré l’abattage de deux jeunes loups mâles en mars  dernier, les attaques ont repris dans la région. Un petit veau a péri début juillet sur un pâturage de Gimel, malgré les mesures de protection mises en place. Et les attaques de jeunes bovins se sont multipliées depuis, faisant sept victimes dans le courant du mois, selon le décompte en ligne tenu par les autorités cantonales. Celles-ci indiquent en outre qu’une nouvelle portée est venue agrandir la meute dite du Marchairuz.

Mâle géniteur, plutôt que des jeunes

Vu les dommages aux troupeaux déjà enregistrés cette année, le Département vaudois de la jeunesse, de l’environnement et de la sécurité, sur préavis du Groupe stratégique Loup, va prochainement adresser à la Confédération une nouvelle demande de régulation de la meute. Mais, contrairement à l’an dernier où, selon les règles en vigueur, l’autorisation portait sur le tir de deux jeunes, soit la moitié de la portée, le Canton de Vaud souhaiterait pouvoir abattre le mâle géniteur. Cette possibilité existe, à titre exceptionnel, pour autant que ce dernier soit effectivement à l’origine, et durant plusieurs années, d’une grande partie des dommages causés aux animaux de rente. Si Berne accepte la requête, le tir ne pourra avoir lieu que de novembre à janvier. 

Ne ratez plus aucune info

Pour rester informé(e) sur vos thématiques préférées et ne rien manquer de l’actualité, inscrivez-vous à notre newsletter et recevez chaque jour, directement dans votre boite mail, l'essentiel des infos de la journée.

(comm/jfz)

Ton opinion

5 commentaires