France: Disparition d’Émile: «C’est le village du bonheur et, tout d’un coup, ce drame affreux»

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FranceDisparition d’Émile: «C’est le village du bonheur et, tout d’un coup, ce drame affreux»

Dix jours après la disparition du bambin, sa famille fait bloc dans le hameau du Haut-Vernet (F). Un ami des grands-parents se confie.

Evelyne Emeri
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Evelyne Emeri
Jean-Marcel est un habitant du village du Vernet (Alpes-de-Haute-Provence). Il connaît bien la famille du petit Émile qui s’est évanoui dans la nature depuis le samedi 8 juillet.

Jean-Marcel est un habitant du village du Vernet (Alpes-de-Haute-Provence). Il connaît bien la famille du petit Émile qui s’est évanoui dans la nature depuis le samedi 8 juillet.

BFMTV

«Là, pour l’instant, ils se sont un peu repliés sur eux-mêmes. Par la force des choses. J’espère qu’on se reverra. Qu’il y aura une issue si possible favorable. Et qu’en tout état de cause, on pourra le faire sereinement. Le village, c’est avant tout le bonheur, les vacances, les enfants.» Jean-Marcel est un ami des grands-parents maternels d’Émile, 2 ans et demi, qui possèdent une résidence secondaire dans le hameau du Haut-Vernet, toujours interdit d’accès. C’est là que le bambin s’est volatilisé sans laisser la moindre trace depuis le samedi 8 juillet dernier. Cet habitant du village du Vernet a accepté de parler de cette famille nombreuse (ndlr. la mère d’Émile est l’aînée d’une fratrie de dix), meurtrie par la disparition toujours inexpliquée de l’enfant.

«Ici, il y a une grande facilité à les laisser aller et venir»

Jean-Marcel, ami des grands-parents d’Émile
Très croyante, la famille d’Émile a demandé à pouvoir organiser des messes régulièrement depuis sa disparition.

Très croyante, la famille d’Émile a demandé à pouvoir organiser des messes régulièrement depuis sa disparition.

Famille

C’est à nos confrères de BFMTV que ce grand-papa, qui a assisté à l’un des offices religieux donnés pour le garçonnet, s’est confié: «Moi qui suis, nous qui sommes grands-parents et qui avons des enfants et des petits-enfants depuis des décennies, ici, il y a toujours eu une grande tranquillité, une grande facilité à les laisser aller et venir, s’amuser, les vélos. Il y a la piscine, un lieu de rencontre. C’est là que j’ai fait la connaissance de la Mamie A. et de toute sa petite famille, où on a partagé et où, j’espère, on partagera toujours des moments de bonheur et de plaisir».

«Retrouver un brin de sérénité»

Et Jean-Marcel d’insister sur le fait que la commune des Alpes-de-Haute-Provence n’est pas maudite: «Le village, ce n’est pas que la médiatisation que l’on en fait avec les lendemains du crash de l’avion (ndlr. en 2015, le crash délibéré de la Germanwings/en 2008, le meurtre sauvage d’une gérante de café). Ça s’était atténué. Et puis voilà que tout d’un coup, il y a ce drame, c’est affreux, c’est affreux. Maintenant, il faut ne voir que la paix, le retour au calme, laisser cette famille dans son intimité et surtout qu’ils puissent essayer de retrouver un brin de sérénité pour la suite des événements.

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