Hockey sur glaceMadame Amherd avait validé l’armoirie sur le maillot
Swiss Ice Hockey fait face à une plainte pour utilisation illégale de l’armoirie helvétique.
- par
- Emmanuel Favre
Ainsi que le relaient plusieurs médias, Swiss Ice Hockey subit les foudres de l’Institut fédéral de la Propriété Intellectuelle (IPI) et fait face à une plainte déposée auprès du Tribunal administratif fédéral. La raison: les sélections helvétiques juniors et adultes, féminines et masculines ne seraient pas autorisées à arborer les armoiries suisses sur leurs chandails.
Depuis 2017, en effet, comme l’écrit «20 minutes», «des règles plus strictes s'appliquent sur l'utilisation des armoiries helvétiques (qui consistent en une croix suisse placée dans un écusson triangulaire). En principe, seule l'administration fédérale peut les utiliser.»
Un an plus tard, l’IPI avait informé que l'utilisation de ces armoiries était illégale même si plusieurs instances avaient affirmé oralement à Swiss Ice Hockey que les équipes pourraient continuer à afficher ce blason et qu'une autorisation exceptionnelle serait accordée.
Selon nos sources, la conseillère fédérale Viola Amherd, cheffe du département fédéral de la défense, de la protection de la population et des sports avait donné oralement son assentiment à Swiss Ice Hockey et au conseil d’administration de Mondial 2020 programmé en Suisse à Zurich et à Lausanne (avant son annulation en raison de la pandémie de Covid-19).
Le rôle de Nico Hischier
Comme le montre une photo prise durant l’été 2019 que nous nous sommes procurée, Madame Amherd avait pris la pose tout sourire au Palais fédéral avec un élu parlementaire, le vice-président de Swiss Ice Hockey, des membres de la direction du championnat du monde 2020.
Et le maillot de l’équipe de Suisse avec son armoirie helvétique dédicacé par les internationaux.
Star de cette sélection, le Haut-Valaisan Nico Hischier s’était chargé de recueillir les signatures. Avec une émotion toute particulière, nous a-t-on raconté, tout fier d’offrir un cadeau à la conseillère fédérale de son coin de pays.
Disons que la scène s’apparente à une réunion de personnes animées des mêmes bonnes intentions. Et non pas à une rencontre de personnes en conflit pour une raison absurde…