FootballSchalk: «Finalement, tout le monde est content…»
Le Néerlandais quitte officiellement Servette pour le Japon, comme annoncé en début de semaine. Derniers mots avant le grand départ.
- par
- Daniel Visentini
Épilogue sans surprise. Dans quelques jours, Alex Schalk va s’envoler pour le Japon, comme prévu, pour rejoindre Urawa Reds. La visite médicale, passée à Amsterdam, n’a pas posé de problème, le visa non plus, une nouvelle aventure peut commencer pour le buteur néerlandais.
Très apprécié des supporters servettiens - et sans doute bien moins des ultras valaisans, il s’en faut d’un doigt -, Schalk quitte donc Servette un peu dans la précipitation. Son contrat à Genève expirant au mois de juin, il est vrai qu’il y avait urgence à donner forme à son avenir.
Justement. On aurait pu l’envisager en grenat, ce futur, avec une prolongation de contrat. «Oui, c’était ce que je pouvais imaginer moi aussi, répond Schalk. C’est pour cela que j’ai soumis une proposition de prolongation de contrat à Servette.»
Et? Quelle a été la réponse du club? «Eh bien j’attends toujours, lance Schalk. Le club a ma proposition depuis plus d’un mois. Mais il ne m’a jamais répondu. Je ne comprends pas pourquoi…»
Servette reste muet sur cette affaire
Contacté, Servette n’a pas souhaité s’exprimer sur ce sujet. Dans les faits, la séquence a trouvé son épilogue avec une forme de happy end pour tout le monde, à en croire les vidéos aussitôt postées sur les réseaux sociaux, où l’on voit Alex Schalk dire merci à tout le monde en se remémorant les bons souvenirs. «Je repense à tout ce que j'ai vécu ici et je ne l'oublierai pas, a-t-il précisé. La montée, les deux fois une place européenne ensuite. C'était beau.»
C’est sans doute l’essentiel. Servette ne voulait peut-être pas se lier pour quelques saisons supplémentaire avec son buteur néerlandais (trop de risque avec ses blessures récurrentes?, choix sportif?) et c’est bien son droit le plus légitime.
Une belle somme de transfert
C’est Schalk, philosophe, qui résume la question. «Finalement, tout le monde est content», lance–t-il. Comme Urawa Reds voulait Schalk immédiatement, sans attendre qu’il soit libre en juin (à ce titre, il peut s’engager même hors période de transfert), le joueur peut rebondir immédiatement. Et Servette peut même empocher une somme de transfert. Modeste?
«Non, non, bondit Schalk. C’est au contraire une très très belle somme pour Servette que paie Urawa.» Oui, il a raison: tout le monde doit être content.