Etats-Unis: Trump balaie les critiques et assure avoir rendu l’Otan «forte»

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États-UnisTrump balaie les critiques et assure avoir rendu l’Otan «forte»

L’ancien président américain, candidat à la Maison-Blanche en 2024, estime avoir poussé les membres de l’Otan à participer davantage financièrement.

Donald Trump le 8 février 2024 à Las Vegas.

Donald Trump le 8 février 2024 à Las Vegas.

Getty Images via AFP

Donald Trump a balayé lundi les nombreuses critiques sur ses menaces concernant l’Otan, assurant avoir rendu l’Alliance atlantique «forte» sous son mandat.

Le très probable candidat républicain à la présidentielle américaine de novembre n’est toutefois pas revenu sur ses propos les plus virulents, lorsqu’il a déclaré samedi qu’il «encouragerait» la Russie à s’en prendre aux pays de l’Otan si ceux-ci ne payaient pas leur part.

«J’ai rendu l’Otan forte et ça même les démocrates de la gauche radicale et les faux républicains l’admettent», a estimé Donald Trump sur son réseau, Truth Social.

«Lorsque j’ai dit aux 20 pays qui ne payaient pas leur juste part qu’ils devaient payer, sans quoi ils ne bénéficieraient pas de la protection américaine, l’argent a coulé à flots», a-t-il affirmé.  «Mais maintenant que je ne suis plus là pour dire ’vous devez payer’, voilà qu’ils recommencent», a poursuivi l’ancien président.

Donald Trump, qui affrontera probablement le président Joe Biden lors de l’élection, reproche régulièrement aux alliés de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord de ne pas tenir leurs engagements en matière de dépenses militaires.

Le républicain s’est aussi montré critique lundi des sommes débloquées par les États-Unis pour venir en aide à l’Ukraine, par rapport à ses partenaires de l’Otan. Et ce alors qu’une nouvelle enveloppe de 60 milliards de dollars pour Kiev est débattue au Congrès américain.

«Nous aidons l’Ukraine pour plus de 100 milliards de dollars de plus que l’Otan», a assuré Donald Trump. «L’Otan doit égaliser, et maintenant», a-t-il exigé. «Sinon, ce sera l’Amérique d’abord!», a lancé l’ex-homme d’affaires, en référence à la doctrine de politique étrangère de son mandat (2017-2021).

(AFP)

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