Unia veut une augmentation générale des salaires

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SyndicatUnia veut une augmentation générale de salaire

Lors de leur assemblée, les 82 délégués du syndicat Unia ont décidé de lancer une campagne pour imposer des augmentations générales de salaire.

Sans changement, la paix sociale est menacée, estime Vania Alleva, la présidente d’Unia.

Sans changement, la paix sociale est menacée, estime Vania Alleva, la présidente d’Unia.

Nicole Philipp/Tamedia AG

Ce samedi, lors de l’assemblée des délégués du syndicat Unia qui s’est tenue à Berne, les 82 délégués ont décidé de lancer une campagne active pour «imposer des augmentations générales de salaire et du pouvoir d’achat afin de compenser les pertes de salaire réelles de ces dernières années et le renchérissement», annonce le syndicat via un communiqué de presse.

Constatant que «de plus en plus de personnes se retrouvent en situation de détresse», Unia estime «urgent de replacer la question des salaires au centre du débat de société».  «Il s’agit ici de savoir si l’on arrive à joindre les deux bouts, si l’on peut encore payer le loyer, les frais de chauffage, les primes d’assurance maladie, le dentiste, la mobilité. Dans quel monde vivent les employeurs qui se plaignent à longueur de journée de la pénurie de main-d’œuvre qualifiée, mais qui exigent des employés qu’ils renoncent à leur salaire? Cela doit cesser», a déclaré Vania Alleva, présidente d’Unia.

«Les associations patronales doivent compenser intégralement le renchérissement et accepter des augmentations de salaire dignes de ce nom, faute de quoi la paix sociale sera en danger», a-t-elle encore ajouté.

Prêts à descendre dans la rue

Pour les délégués d’Unia, il ne faut pas seulement des augmentations générales de salaire mais aussi de meilleurs salaires minimums. Au vu du renchérissement actuel, ils demandent «des salaires minimums de 4500 francs et de 5000 francs pour les salariés ayant une certification professionnelle».

Les délégués d’Unia ont enfin fait savoir qu’ils étaient «très motivés de porter la lutte pour des salaires plus élevés et de meilleures rentes dans les rues cet automne». Ils ont d’ailleurs fait part de leur soutien à la grande manifestation nationale organisée par Unia et l’USS le 16 septembre à Berne.

Réduction du temps de travail pour Syna

Le syndicat Syna tenait aussi son assemblée générale ce samedi à Olten (SO). Ses 102 délégués se sont prononcés en faveur du droit à ne pas être joignable et pour une réduction du temps de travail «dans toutes les branches, sans réduction des salaires». Syna s’est aussi engagé «avec force et conviction pour mettre un terme» à toutes les inégalités de traitement qui touchent les femmes dans leur vie professionnelle.

(comm/aze)

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