Formule 1Max Verstappen: «rien n’est perdu»!
Alors qu’il avait régné sur toutes les séances d’essais, le Néerlandais a été victime d’une panne de transmission pendant les qualifications. Il ne partira que de la 15e place ce soir.
La remontée fantastique
En partant de la 15e place, plus personne n’a réussi à gagner un Grand Prix depuis 2008, et la funeste affaire du «crashgate». Rappel de l’affaire: sur demande de son patron, Flavio Briatore, Nelsinho Piquet était volontairement sorti de route au Grand Prix de Singapour, pour provoquer la neutralisation derrière la voiture de sécurité et ainsi faire gagner Fernando Alonso.
Mais ce soir (départ à 18 heures, heure suisse), Max Verstappen semble avoir toutes cartes en main (et une voiture deux secondes au tour plus rapide que les autres) pour réussir le même exploit 15 ans plus tard. Et cette fois «à la régulière», sans tricherie!
L’intéressé sait que sa monoplace s’avère nettement supérieure à ses adversaires, et que le circuit de Djeddah - avec ses trois zones de DRS - rend les dépassements plus faciles qu’ailleurs. «Il est impossible de prévoir comment se déroulera la course », commente le double champion du monde. «J’aurais préféré un meilleur début de saison, mais on ne peut rien y faire. Le but sera de marquer un maximum de points. Et pour la victoire, je crois que rien n’est perdu.»
Charles Leclerc veut voir le président
Après une seule course 2023, le bilan s’avère assez désastreux pour la Scuderia Ferrari: sur la voiture de Charles Leclerc, qui avait abandonné à Bahreïn, on utilise déjà la troisième unité de contrôle électronique.
Le règlement n’en prévoit que deux par an. Du coup, Charles Leclerc doit encaisser une pénalité de dix places sur la grille de départ. Il partira douzième ce soir, alors qu’il s’était initialement qualifié en première ligne.
Cette pénalité ne le réjouissait pas, mais elle lui semblait moins grave que le reste: à Djeddah, Ferrari a été contrainte de limiter la puissance de ses moteurs pour réduire le risque d’une nouvelle casse, d’autant que les ingénieurs de Ferrari n’ont toujours pas trouvé la cause de la panne, qui pourrait donc se reproduire.
Chez Ferrari, le bruit veut que plusieurs ingénieurs cherchent à quitter le navire italien. Frédéric Vasseur, le patron, a dû intervenir en public pour calmer ces rumeurs. Charles Leclerc, de son côté, a demandé à rencontrer le président de Ferrari, John Elkann, sans préciser pour quelle raison. Cette réunion dot avoir lieu dans six semaines.
Russel : «des gains incroyables», Hamilon ne se sent pas connecté
A Bahreïn, la saison avait plutôt mal commencé pour les Mercedes. Le mardi suivant, la direction de l’écurie s’est réunie à son usine de Brackley pour décider d’un nouvel axe de développement aérodynamique, qui devrait apparaître sur les monoplaces à Imola, fin avril.
Le week-end dernier, Mercedes s’est fendue d’un communiqué proche de l’auto-flagellation dans lequel l’écurie admettait que ses performances ne sont pas satisfaisantes et qu’elle s’excuse auprès de ses fans.
Mais à Djeddah, George Russell s’est qualifié quatrième (il partira troisième en raison de la pénalité de Charles Leclerc), après trois séances d’essais libres plutôt difficiles. «On a fait des progrès incroyablement satisfaisants depuis le début du week-end. On a davantage amélioré la voiture en un week-end qu’en un mois d’hiver…»
Lewis Hamilton, de son côté, s’est plaint de ne pas «sentir» sa monoplace. Il s’est qualifié à trois dixièmes du chrono de son équipier.