Fin de l’intérim pour Reto Gertschen avec la Suisse

Nommé par intérim à la place d’Inka Grings pour les deux derniers matches de l’équipe de Suisse de l’année, Reto Gertschen ne sera pas sur le banc de la Nati en 2025. Le Bernois de 58 ans l’a confirmé après la défaite contre l’Italie, mardi à Parme (3-0).

– Reto Gertschen, quel est votre sentiment à chaud après cette rencontre?

– Je pense qu’on est bien rentré dans le match. C’était assez équilibré. Avant que l’Italie ne marque, on a deux belles occasions. Avec plus de conviction, on aurait pu ouvrir le score. Ensuite c’est devenu compliqué car elles ont bien défendu. Mais sur l’ensemble du match, on aurait mérité de marquer au moins une fois.

– 3-0, le score est sévère et ne reflète pas la différence qu’il y avait entre les deux équipes, non?

– Je suis tout à fait d’accord, c’est sévère. L’Italie a cinq occasions et marque trois fois. Nous, on en a aussi cinq mais on en concrétise aucune. Cela fait un peu mal, on n’a pas été récompensé. Mais à la fin, ce qui reste, c’est cette défaite. Elles ont été plus efficaces et c’est le foot.

– Êtes-vous tout de même satisfait de ce que l’équipe a montré ce soir?

– Dans l’ensemble c’était bien. Mais comme je l’ai déjà dit la semaine dernière, il faut plus soigner les détails. On ne va pas jusqu’au bout, il manque parfois quelques mètres. Il y a encore du travail.

– Est-ce qu’il y a des chances pour que vous soyez de nouveau sur le banc de l’équipe de Suisse en 2024?

– Non, aucune. Je vais reprendre mes fonctions de chef du département Formation des entraîneurs à l’ASF.

– Cette équipe a-t-elle quand même de belles choses à vivre devant elle?

– Il y a du potentiel, il y a des jeunes joueuses qui sont là. Il y a beaucoup d’énergie. Mais il y a encore du job. Il faudra bien utiliser les 18 mois qui viennent pour être bien préparé pour l’Euro en Suisse.