Valais: Le feu bactérien qui ronge les arbres fruitiers n’a pas pu être éradiqué

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ValaisLe feu bactérien qui ronge les arbres fruitiers n’a pas pu être éradiqué

Le canton du Valais perd son statut de zone protégée pour devenir zone à faible prévalence. La maladie, qui touche notamment les pommiers et les poiriers, n’entraîne toutefois aucun risque pour l’être humain. 

Contrairement aux pommiers en pleine santé, le feu bactérien provoque un dessèchement des pousses. (Photo d’illustration)

Contrairement aux pommiers en pleine santé, le feu bactérien provoque un dessèchement des pousses. (Photo d’illustration)

Pixabay

Trois ans après la découverte d’un nouveau foyer de feu bactérien dans des cultures de pommiers et de poiriers de la plaine du Valais central, les mesures de lutte imposées en 2019 par le Service de l’agriculture et l’engagement des producteurs n’ont pas permis d’éradiquer la bactérie, qui s’en prend aux fruits à pépins. Le Valais perd ainsi son statut de zone protégée et sera désormais classé en zone à faible prévalence par l’Office fédéral de l’agriculture, a indiqué mardi le Canton dans un communiqué.

Surveillance et signalement

Les principales adaptations découlant de ce changement de statut concernent la fin du passeport phytosanitaire de zone protégée, la levée de l’interdiction de déplacer les ruches et
la suppression de l’indemnisation pour l’arrachage d’arbres malades. Sans compter les mesures de lutte engagées pour protéger les cultures fruitières concernées; les propriétaires valaisans de plantes hôtes du feu bactérien, comme le cognassier ou le sorbier, continueront à être soumis à des obligations de surveillance, de signalement et de lutte.

Les symptômes du feu bactérien s’observent par un dessèchement des pousses, dont l’axe se replie en forme de crosse. Tout symptôme suspect doit être annoncé à l’Office d’arboriculture et cultures maraîchères. En attendant les mesures adéquates, il convient d’éviter de toucher les parties de plantes potentiellement atteintes, poursuivent les autorités valaisannes.

Pas de risque pour l’humain

La maladie, qui n’entraîne aucun risque pour l’être humain, a néanmoins pu être circonscrite à un périmètre restreint; le nombre de parcelles arboricoles touchées est passé de 90 à moins de 30. L’arrachage des arbres touchés et de leurs voisins si la contamination concernait 20 à 30% de la parcelle, ou encore l’élimination de tous les arbres au-delà ont fait partie des mesures appliquées. Pour rappel, une quinzaine d’hectares avaient été atteints en 2019 dans la plaine de Bramois, dans la région de Sion, à Saint-Léonard et à Lens, notamment.

(comm/lvb)

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