L’espace a rempli le capitaine Kirk de tristesse et d’effroi

Publié

Blue OriginL’espace a rempli le capitaine Kirk de tristesse et d’effroi

William Shatner raconte dans un livre l’expérience vécue dans le vaisseau de Blue Origin. Le contraste entre le vide spatial et la vie sur Terre, que nous détruisons, l’a consterné.

Michel Pralong
par
Michel Pralong
En ressortant du vaisseau, accueilli par Jeff Bezos, William Shatner avait versé des larmes

En ressortant du vaisseau, accueilli par Jeff Bezos, William Shatner avait versé des larmes

AFP

Le 13 octobre 2021, William Shatner devenait la personne la plus âgée à aller dans l’espace. Celui qui a interprété le capitaine Kirk dans la saga Star Trek s’était envolé pour un vol de quelques minutes hors de notre atmosphère à bord de la navette spatiale Blue Origin de Jeff Bezos. À son retour, il avait pleuré, expliqué à quel point il avait été frappé par la fragilité de notre planète.

Cette expérience, il la raconte dans un livre sorti le 4 octobre, «Boldly Go: Reflections on a Life of Awe and Wonder» «Allons-y hardiment: réflexions sur une vie d’admiration et d’émerveillement». Dans un extrait publié par «Variety», il ressort que William Shatner n’a pas eu les yeux emplis d’étoile. Il a eu peur. D’abord en montant dans le vaisseau, il ne cessait de penser au drame du Hindenburg, ce zeppelin allemand qui avait pris feu.

Mais outre la crainte que le voyage spatial se passe mal, c’est ce qu’il a vu l’a «rempli d’effroi». Lui qui était passionné par les étoiles, les galaxies, a regardé dans le hublot opposé à la Terre: «J’ai vu un vide froid, sombre et noir. Cela ne ressemblait à aucune noirceur que vous puissiez voir ou ressentir sur Terre. C’était profond, enveloppant, totalisant. Je me suis retourné vers la lumière de la maison. Je pouvais voir la courbure de la Terre, le beige du désert, le blanc des nuages ​​et le bleu du ciel. C’était la vie. Nourrir, soutenir, vivre. Terre Mère. Gaia. Et je la quittais».

C’est ce contraste qui l’a frappé et l’a «rempli d’une tristesse accablante», d’autant que l’humanité est en train de détruire son propre monde: «Chaque jour, nous sommes confrontés à la connaissance d’une nouvelle destruction de la Terre par nos mains: l’extinction d’espèces animales, de la flore et de la faune. . . des choses qui ont mis cinq milliards d’années à évoluer, et soudain nous ne les reverrons plus à cause de l’ingérence de l’humanité. Mon voyage dans l’espace était censé être une fête; au lieu de cela, cela ressemblait à un enterrement».

Ton opinion

2 commentaires