Le Creux-du-Van est suffisamment protégé selon le TF

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Protection des sitesLe Creux-du-Van est suffisamment protégé selon le TF

Les juges de Mon-Repos ont débouté l’association Helvetia Nostra qui estimait que les mesures de protection du site étaient insuffisantes. Les activités touristiques y sont légitimes.

Eric Felley
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Eric Felley
Le site du Creux-du-Van se situe sur deux cantons: Neuchâtel et Vaud

Le site du Creux-du-Van se situe sur deux cantons: Neuchâtel et Vaud

24 heures

Les célèbres falaises du Creux-du-Van font rêver quantité de randonneurs. L’attirance de ce lieu magique pour les touristes est légendaire, mais il y a aussi le revers de la médaille avec des nuisances. Le Tribunal fédéral a communiqué vendredi qu’il avait rejeté un recours de l’association Helvetia Nostra, filiale de la Fondation Franz Weber, qui trouvait insuffisantes les mesures prises par les cantons pour protéger le site

Le Creux-du-Van est situé principalement sur le canton de Neuchâtel et un peu sur le canton de Vaud. Ces deux cantons ont agi de concert pour la mise en œuvre de mesures de protection: plan d’affectation cantonal pour le premier, classement dans le cadre de la législation cantonale sur la protection de la nature, des monuments et des sites pour le second. Helvetia Nostra a d’abord contesté ces mesures auprès des cantons, sans succès, avant de se tourner vers le Tribunal fédéral, qui vient de rejeter son recours.

Des limites déjà imposées

La plus Haute Cour constate que le site du Creux-du-Van est déjà inscrit à l’inventaire fédéral des paysages, sites et monuments naturels d’importance nationale et comporte également des objets répertoriés dans l’inventaire fédéral des prairies et pâturages secs d’importance nationale. Il note que «Les mesures prises par les deux cantons tendent à limiter dans le temps et l’espace l’impact des différentes activités humaines: tourisme pédestre, VTT, sports d’hiver, escalade, agriculture».

Les juges de Mon-Repos ont fait une pesée des intérêts: «Le tourisme et le délassement sont encore des intérêts publics, note le communiqué du TF, et les objectifs de protection n’imposent ni la suppression, ni la réduction de la fréquentation par les promeneurs et autres usagers».

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