Paris et Berlin réaffirment l’importance de leur couple

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AllemagneParis et Berlin réaffirment l’importance de leur «couple»

Malgré leurs divergences, France et Allemagne ont le devoir de s’entendre, ont déclaré à Hambourg le chancelier allemand Scholz et le président français Macron.

Le chancelier allemand Olaf Scholz (à dr.) et Emmanuel Macron, président de la République française, se tendent la main après une conférence de presse commune à Hambourg, en Allemagne.

Le chancelier allemand Olaf Scholz (à dr.) et Emmanuel Macron, président de la République française, se tendent la main après une conférence de presse commune à Hambourg, en Allemagne.

Marcus Brandt/dpa

Paris et Berlin forment «un couple très important pour l’Europe» en dépit des désaccords récents, a estimé mardi le chancelier Olaf Scholz à l’issue d’un séminaire franco-allemand à Hambourg, dans le nord de l’Allemagne. La France et l’Allemagne forment «un couple très important. Il y a parfois des perspectives différentes sur certaines questions, mais il est possible de développer un point de vue commun», a souligné le dirigeant allemand lors d’une conférence de presse. «Nous avons le devoir, je dirais moral, politique, historique, de bâtir des voies communes pour avancer pour nos deux pays et pour notre Europe», a renchéri le président français Emmanuel Macron au cours de cette conférence. «Une Europe plus forte et plus unie est indispensable et pour cela une Allemagne et une France plus proches sont une condition nécessaire», a-t-il martelé. «Si la France et l’Allemagne ne savent pas s’entendre, l’Europe est bloquée», a encore observé le président français.

Olaf Scholz et Emmanuel Macron se sont réunis à Hambourg lundi et mardi avec leurs ministres pour un séminaire de travail et pour tenter de relancer le couple franco-allemand. La guerre en Ukraine a révélé plusieurs divergences de fond sur cette alliance historique, en matière d’énergie, de défense ou encore d’immigration.

Le chef de l’État français a loué le travail effectué lors de ce séminaire. Sur tous les dossiers, c’est «l’esprit de Hambourg qui a régné», a-t-il assuré, c’est-à-dire une «volonté amicale de mieux se comprendre de manière informelle pour pouvoir avancer». «Nous verrons les fruits de Hambourg… grâce aux graines que nous avons semées durant ces deux journées», a-t-il encore assuré.

(AFP)

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