UkraineWashington «prêt à répondre» en cas d’invasion russe
Joe Biden va se montrer ferme jeudi lors de son entretien téléphonique avec Vladimir Poutine à propos des tensions autour de l’Ukraine.
Le président américain Joe Biden présentera à son homologue russe Vladimir Poutine «une voie diplomatique» à propos des tensions autour de l’Ukraine, lors de leur échange par téléphone jeudi, a indiqué la Maison-Blanche mercredi.
Joe Biden se dira prêt à emprunter «une voie diplomatique» mais les États-Unis, qui demeurent «profondément inquiets» de la présence de troupes russes à la frontière avec l’Ukraine, seront aussi «préparés à répondre» en cas d’invasion, a affirmé un responsable de la Maison-Blanche.
En attendant Genève
L’appel entre les deux chefs d’État interviendra deux semaines avant des négociations entre les deux pays prévues le 10 janvier à Genève sur les traités de contrôle de l’armement nucléaire et la situation à la frontière russo-ukrainienne, où les Occidentaux accusent Moscou de masser des troupes en vue d’une éventuelle attaque.
L’administration Biden continue de consulter ses «alliés et partenaires européens» en réponse «au renforcement militaire de la Russie à la frontière avec l’Ukraine», a précisé la porte-parole du Conseil de sécurité nationale, Emily Horne, dans un communiqué.
«Effectivement, un entretien téléphonique entre Poutine et le président des États-Unis est prévu demain tard dans la soirée (à l’heure de Moscou, ndlr)», a confirmé le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, cité par les agences de presse russes, sans donner plus de détails.
Second entretien du mois
Il s’agira du deuxième entretien téléphonique entre les deux dirigeants en moins d’un mois. Début décembre, Joe Biden avait menacé Vladimir Poutine de sanctions «comme il n’en a jamais vues» en cas d’attaque contre l’Ukraine.
Moscou, qui affirme n’agir qu’en réaction à ce qu’il décrit comme une hostilité occidentale, a récemment présenté deux projets de traités visant à empêcher tout élargissement de l’Otan, notamment à l’Ukraine, et à mettre fin aux activités militaires occidentales à proximité des frontières russes.