Asie: Hong Kong va créer sa propre loi de sécurité nationale

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AsieHong Kong va créer sa propre loi de sécurité nationale

Après celle de Pékin en 2020, Hong Kong va créer sa propre loi de sécurité nationale, qui portera sur cinq infractions, dont la trahison, l’insurrection et l’espionnage.

Le chef de l’exécutif hongkongais John Lee lors d’une conférence de presse le 30 janvier 2024.

Le chef de l’exécutif hongkongais John Lee lors d’une conférence de presse le 30 janvier 2024.

AFP

Le gouvernement de Hong Kong va créer sa propre loi de sécurité nationale «dès que possible», texte qui s’ajoutera à la législation en vigueur imposée par Pékin en 2020, a annoncé son dirigeant mardi.

Ce texte portera sur cinq infractions, dont la trahison, l’insurrection et l’espionnage, ont indiqué plusieurs responsables dont John Lee, chef de l’exécutif local.

«Je dois insister sur le fait que la législation (au titre de) l’article 23 de la Loi fondamentale doit être faite (…) dès que possible», a déclaré John Lee, en référence à l’article de la mini-Constitution du territoire du sud de la Chine prévoyant que Hong Kong légifère au sujet de sa propre sécurité nationale en ce qui concerne sept crimes d’ordre sécuritaire, dont la trahison et l’espionnage.

«Responsabilité constitutionnelle»

«Il s’agit d’une responsabilité constitutionnelle de (Hong Kong) (…) qui n’est pas assumée 26 ans après la rétrocession de Hong Kong» à la Chine par le Royaume-Uni en 1997, a ajouté John Lee.

De gigantesques manifestations pro-démocratie ont secoué la place financière en 2019, quand des centaines de milliers de personnes protestaient pour réclamer davantage de libertés. En réponse, Pékin a imposé une loi de sécurité nationale portant sur quatre infractions – la sécession, la subversion, le terrorisme et la collusion avec des forces étrangères -, punissables au maximum par une peine d’emprisonnement à perpétuité.

La ville est administrée en vertu du principe «Un pays, deux systèmes» qui permet une séparation des structures légale et judiciaire vis-à-vis de la Chine continentale.

En 2003, un projet de texte local sur la sécurité nationale avait dû être abandonné sous la pression de quelque 500’000 manifestants opposés à la législation.

(AFP)

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