Vaud – Cesla Amarelle visée par une plainte pénale pour atteinte à l’honneur

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VaudCesla Amarelle visée par une plainte pénale pour atteinte à l’honneur

La conseillère d’Etat en charge de la formation est la cible d’une dénonciation pénale pour des propos «attentatoires à l’honneur», informe le Canton. 

Pauline Rumpf
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Pauline Rumpf
La Ministre en charge des écoles aurait rapporté des propos qui lui auraient été confiés par un tiers, et qui auraient été jugés attentatoires.

La Ministre en charge des écoles aurait rapporté des propos qui lui auraient été confiés par un tiers, et qui auraient été jugés attentatoires. 

LMD

A quelques jours du premier tour des élections cantonales vaudoises, la nouvelle ne pourrait pas tomber plus mal pour la ministre vaudoise de la formation, de la jeunesse et de la culture (DFJC) Cesla Amarelle. Le Procureur général vient de l’informer, via le Bureau du Grand conseil, qu’elle était la cible d’une plainte pénale pour des propos estimés comme «attentatoires à l’honneur», précise l’Etat de Vaud dans un communiqué diffusé mercredi.

Propos rapportés «sans les prendre à mon compte»

Jointe par 20 minutes, la ministre en charge des écoles indique qu’il s’agit de propos tenus dans le cadre d’une séance professionnelle relative à un climat de travail malsain, dans l’exercice de ses fonctions. Elle y aurait rapporté des propos de personnes s’étant confiées à elles, dénonçant brutalité, dénigrement et comportements inappropriés, «sans les prendre à mon compte», explique-t-elle. La partie plaignante, qui ne dépend pas hiérarchiquement du DJFC, se serait alors sentie personnellement atteinte dans son honneur. 

«Je regrette profondément si j’ai pu blesser quelqu’un, mais j’ai confiance en mon travail, que j’ai l’impression d’avoir bien fait», explique Cesla Amarelle. Elle précise que le sujet au cœur de cette séance de travail continue d’être traité en parallèle.

Poursuite pas encore ouverte

Vu le statut de l’accusée, ce sera au Bureau du Grand Conseil de décider s’il autorise l’ouverture d’une poursuite pénale à l’encontre d’un membre du Conseil d’Etat, précise le Canton dans son communiqué. Cesla Amarelle indique également qu’elle a sollicité la levée de son secret de fonction, demande accordée ce jour, Elle ne prendra cependant pas position sur l’autorisation ou non par le bureau de l’ouverture d’une telle poursuite, en vertu de l’indépendance de la justice. «Il est important que chacun puisse faire valoir ses droits», assure-t-elle.

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