Iran – Washington peu optimiste face à l’accord sur le nucléaire

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IranWashington peu optimiste face à l’accord sur le nucléaire

Jeudi, malgré des négociations à Vienne, les États-Unis ont déclaré être pessimistes concernant le sort de l’accord sur le nucléaire iranien.

Conclu en 2015 entre la République islamique et des grandes puissances (États-Unis, Russie, Chine, France, Allemagne, Royaume-Uni), le pacte sur le nucléaire iranien est moribond.

Conclu en 2015 entre la République islamique et des grandes puissances (États-Unis, Russie, Chine, France, Allemagne, Royaume-Uni), le pacte sur le nucléaire iranien est moribond.

Reuters

Les États-Unis ne sont pas très optimistes sur la volonté de l’Iran de revenir dans l’accord sur le nucléaire iranien, malgré la reprise des négociations à Vienne, mais «il n’est pas trop tard» pour y parvenir, a déclaré jeudi le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken. «Je dois vous dire que les récentes mesures, les récentes déclarations, ne sont pas de nature à nous rendre optimistes», a-t-il dit.

«Mais même si l’heure tourne, il n’est pas trop tard pour que l’Iran change d’attitude et dialogue de manière significative dans un effort» pour sauver l’accord de 2015 censé l’empêcher de se doter de la bombe atomique, a-t-il ajouté lors d’une conférence de presse à Stockholm, en marge d’une réunion de l’Organisation pour la coopération et la sécurité en Europe (OSCE).

«Fin immédiate» des négociations

Le Premier ministre israélien Naftali Bennett a demandé jeudi à Antony Blinken, lors d’un appel téléphonique, la «fin immédiate» des négociations sur le programme nucléaire iranien qui ont repris lundi à Vienne après cinq mois d’arrêt.

Interrogé sur cette requête, le secrétaire d’État ne s’est pas prononcé directement. «Nous saurons très très rapidement, d’ici un jour ou deux, si l’Iran est sérieux ou pas», a-t-il seulement dit. «Dans un avenir très proche, nous pourrons juger si l’Iran entend désormais dialoguer de bonne foi», a-t-il ajouté.

Pacte moribond

Conclu en 2015 entre la République islamique et des grandes puissances (États-Unis, Russie, Chine, France, Allemagne, Royaume-Uni), le pacte est moribond depuis le retrait unilatéral des États-Unis en 2018 sous la présidence de Donald Trump et le rétablissement de sanctions américaines, qui ont poussé Téhéran à s’affranchir de la plupart de ses engagements.

L’accord offrait à Téhéran la levée d’une partie des sanctions étouffant son économie en échange d’une réduction drastique de son programme nucléaire, placé sous strict contrôle de l’ONU. Le président américain Joe Biden s’est dit prêt à revenir dans l’accord si l’Iran renoue avec ses restrictions nucléaires.

(AFP)

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