Sergio Ermotti confiant sur la fusion avec Credit Suisse

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Le patron d’UBS s’exprime«Nous ferons tout pour qu’il n’y ait pas de pertes pour les contribuables»

Le CEO d’UBS, Sergio Ermotti, a donné une interview sur le rachat de Credit Suisse et affiche sa confiance.

Sergio Ermotti, le CEO d’UBS, ne craint pas la taille de la nouvelle banque née de la fusion avec Credit Suisse.

Sergio Ermotti, le CEO d’UBS, ne craint pas la taille de la nouvelle banque née de la fusion avec Credit Suisse.

Reuters

Le contribuable ne va rien payer pour le sauvetage de Credit Suisse. Ou en tout cas, «tout sera fait pour qu’il n’y ait pas de pertes pour la Confédération et la BNS», affirme le patron d’UBS Sergio Ermotti dans la «Schweiz am Wochenende» samedi. «Il va de soi que nous nous sommes mis d’accord avec les autorités sur un certain nombre de conditions et de garanties. N’importe quelle entreprise aurait dû faire de même», dit-il, rappelant toutefois que si pertes il devait y avoir, les cinq premiers milliards seraient pour la pomme d’UBS, et non celle de la Confédération.

«Les pertes pour la Confédération ou la BNS sont extrêmement improbables», lance-t-il. Sergio Ermotti veut aussi rassurer celles et ceux qui ont des craintes de voir naître une banque trop grosse. «Il y a beaucoup d’émotions, d’opinions et d’experts. Il faut pourtant s’en tenir aux faits», tranche le CEO. Il rappelle que la concurrence sur le marché bancaire s’est fortement accrue ces dernières années en Suisse. Il existe encore plus de 250 établissements, UBS et Credit Suisse cumulés ont une «plus petite part du gâteau» qu’il y a vingt ans. Illustration: «Raiffeisen a deux fois plus de succursales qu’UBS et Credit Suisse réunis».

Le Tessinois vole aussi au secours du CEO de Credit Suisse, Ulrich Körner, dont UBS vient d’annoncer l’intégration à la direction de la future banque fusionnée. Pourquoi repêcher celui qui est à la tête d’une banque qui a sombré? «C’est très clair: la situation de Credit Suisse ne s’est pas dégradée au cours des six dernières semaines ou derniers mois, mais au cours des six ou sept dernières années», rappelle Sergio Ermotti. Ulrich Körner n’est arrivé à la tête de Credit Suisse qu’en juillet 2022. «Il connaît très bien Credit Suisse et, auparavant, il a siégé avec moi à la direction d’UBS», conclut-il.

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(ywe)

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