La poisseUne deuxième piscine fermée à St-Imier
Après le bassin en plein air trop chargé en chlore, c’est la piscine couverte qui est victime d’un problème technique dans cette commune du Jura bernois.
- par
- Vincent Donzé
Après la piscine en plein air, c’est le bassin couvert du complexe des halles de gymnastique qui doit être fermée cette année à St-Imier (BE): les autorités communales le disent elles-mêmes: «Le sort s’acharne sur les installations aquatiques». Motif: une panne au niveau des installations électriques.
«Le tableau électrique principal qui alimente tant le système de chloration que le système de filtration est défectueux», indiquent ce mercredi les autorités. Ce système «a rendu l’âme de manière totalement imprévisible», selon les autorités, qui ont d’abord imputé les courts-circuits à la foudre et aux violents orages du mois de juillet.
Pièces de rechange
Les réparations vont être entreprises «dans les plus brefs délais», mais la durée de la réparation dépendra des délais de livraison du matériel et des pièces de rechange.
«Afin de couper court à toute rumeur liée à la qualité de l’air ambiant», le Service bâtiments et infrastructures sportives précise que les usagers «n’ont à aucun moment été mis en danger de quelque façon que ce soit». Des contrôles de qualité ont été effectués quotidiennement par les collaborateurs techniques qui n’ont pas constaté «le moindre problème».
La fermeture de la piscine couverte pénalise les écoles, mais aussi l’hôpital et son aquagym. Il y a trois ans, la qualité de l’air dans l’enceinte de ce bassin était déjà problématique. La nouvelle ventilation ne remplissait pas son rôle, si bien que la présence de chlore était trop élevée.
Pour les nageurs, c’est la poisse: le 5 juillet dernier, la piscine en plein air a été fermée pour toute la saison. Une fuite de chlore gazeux dans les bassins avait mis à jour un système de chlorage «obsolète», après 40 ans d’utilisation.
Les travaux consistent à remplacer les installations datant de 1981 pour passer à des paillettes de chlore en lieu et place des bonbonnes de gaz, d’autant que la tuyauterie n’était plus étanche.