TélévisionJacques Legros dégomme Jean-Pierre Pernaut
Le joker de l’ex-présentateur vedette du «13h» de TF1 révèle, dans un livre, que leurs relations n’ont pas été faciles, durant le confinement. Veuve de Pernaut, Nathalie Marquay sort les griffes.
- par
- Laurent Siebenmann
Joker officiel de feu Jean-Pierre Pernaut, Jacques Legros se lâche un brin, à propos de l’ancien présentateur du «13h» de TF1. Dans son livre, «Derrière l'écran 40 ans au cœur des médias» à paraître le 4 octobre prochain, Legros explique que Pernaut et lui n’étaient pas spécialement amis. Et que, durant la période de confinement où il a remplacé la star à la présentation du journal, tout ne s’est pas bien passé.
«On lui avait installé un mini-studio automatique à son domicile. Mais il voulait garder le premier rôle et sollicitait l'équipe plus que nécessaire», écrit Jacques Legros, qui ajoute: «De mon côté, je ne savais jamais de quoi il allait parler. Jean-Pierre rechignait à partager. Il voulait de plus en plus prendre la main sur l'ensemble du journal. Je commençais à bouillir intérieurement, jusqu'au jour où j'ai éclaté, rassemblé mes affaires et repris le chemin du parking et de ma voiture. Puisqu'il voulait faire le journal à ma place, qu'il vienne le faire!»
Des «coups de pute»
Evidemment, ces confessions peu amènes ont provoqué la colère de la veuve de Jean-Pierre Pernaut, Nathalie Marquay, invitée ce matin de Virgin Radio: «J'ai complètement halluciné. Surtout que Jacques Legros oublie qu'il n'était que son joker. Il se permet de se plaindre qu'à cette époque, Jean-Pierre veuille garder la main sur le contenu du journal. C'est qui, depuis plus de trente ans, qui a donné le ton du «13h» et à qui on a attribué les résultats d'audiences? Je suis vraiment désolée, si cela le perturbait de ne pas savoir à l'avance les sujets, mais Jean-Pierre, à la différence de Jacques Legros, travaillait à l'instinct, sans prompteur et avec ses coups de gueule en direct, tant appréciés par son public.»
Et de poursuivre: «Jacques Legros lui faisait des «coups de pute», si je peux dire (…) Parce que, pendant le confinement, au démarrage, Jean-Pierre devait avoir 15 minutes d'antenne. Après, Jacques Legros faisait de plus en plus de sujets très longs. C'est-à-dire que, vers la fin, il ne restait plus que 6 minutes d'antenne à Jean-Pierre. Franchement ce n'était pas du tout sympa!»