TennisLa grosse colère de Daniil Medvedev contre l’arbitre
Le Russe s’en est violemment pris au «chair umpire» dans le deuxième set de sa demi-finale contre le Grec Stefanos Tsitsipas, qu’il a éliminé en quatre sets.
- par
- Sport-Center
Excédé par le comportement du père de Stefanos Tsitsipas, Daniil Medvedev s’en est violemment pris à l’arbitre ce vendredi, lors de la demi-finale de l’Open d’Australie, qui l’opposait au joueur grec.
On sait que les relations entre Medvedev et Tsitsipas sont souvent tendues, mais le niveau est encore monté d’un cran, ce vendredi. Alors que le Russe venait de se faire breaker dans le deuxième set (5-4 pour Tsitsipas), il s’en est pris à l’arbitre en se plaignant du comportement du père de Tsitsipas, Apostolos.
Un échange particulièrement véhément de la part du Russe. «Mec, t’es fou? Et son père peut parler à chaque point? Mec, t’es stupide? Son père peut parler à chaque point! Tu vas répondre à ma question? Mon Dieu, tu es si nul. Regarde-moi! Je te parle! Comment peut-on être si stupide en demi-finale de Majeur?»
Une fois le set perdu (6-4), Medvedev est parti aux vestiaires et en a remis une couche. «Est-ce que vous comprenez le grec?»
Après sa victoire en quatre sets – 7-6 (7-5) 4-6 6-4 6-1 en exactement 2h30 –, Medvedev s’en est expliqué: «J’ai souvent perdu des matches à cause de mon emportement, a-t-il dit au micro de la Rod Laver Arena, face à Jim Courier. J’ai ensuite essayé de me reconcentrer. Je vais faire de mon mieux pour travailler là-dessus et m’améliorer. Le scénario de la fin de troisième set m’a aidé, cela m’a remis dans le match. Après, j’ai pu gérer. C’est vrai que j’avais peur de manquer de ressources. Mais les forces me sont revenues.»
C’est donc au terme d’un match tendu et spectaculaire que Medvedev a rejoint Rafael Nadal (5e) en finale de l’Open d’Australie. Le Russe de 25 ans, finaliste l’an dernier à Melbourne et vainqueur du dernier US Open, peut devenir dimanche, le premier joueur de l’ère Open (depuis 1968) à remporter coup sur coup ses deux premiers titres du Grand Chelem. Un succès en finale lui donnerait également la place de No 1 mondial pour la première fois de sa carrière.