Christian Constantin: «Si j’étais eux, je n’abandonnerais pas»

Publié

FootballChristian Constantin: «Si j’étais eux, je n’abandonnerais pas»

En marge du derby, le boss du FC Sion a longuement discuté avec Souleymane Cissé, le contesté directeur sportif du LS. Et voici ce qu’il lui a dit… 

Nicolas Jacquier
par
Nicolas Jacquier
Souleymane Cissé, directeur sportif du LS, aux côtés de Christian Constantin mercredi soir dans les tribunes de Tourbillon.

Souleymane Cissé, directeur sportif du LS, aux côtés de Christian Constantin mercredi soir dans les tribunes de Tourbillon.

Pascal Muller/freshfocus

À Tourbillon, Sion a mal joué mais gagné chichement 1-0 face à des Lausannois encore défaits – neuvième revers de rang (ndlr: huit en championnat auxquels s’ajoute l’élimination en Coupe) alors même qu’ils ont de loin livré leur meilleure prestation de 2022. Insuffisant toutefois pour interrompre la série noire.

Pour leur hôte, le coup de sifflet final a résonné comme une délivrance, la promesse d’un maintien quasi assuré dans l’élite, le tout au terme d’une sorte de non-match. «Les gars étaient traumatisés, paralysés par ce que l’on a vécu ces deux dernières années, admet Christian Constantin, conscient de la dimension psychologique entourant un tel rendez-vous. C’est certainement notre pire match de la saison. Mais on l’a gagné!»

«Je lui ai dit que rien n’était jamais vraiment fini avant la fin et qu’il fallait sans cesse lutter»

Christian Constantin, président du FC Sion

Mercredi soir, le patron du FC Sion s’était retrouvé en grande discussion avec Souleymane Cissé, dont la démission est toujours réclamée par les ultras. Que se sont dit les deux hommes? On a recueilli la version de CC. «Je lui ai dit que rien n’était jamais vraiment fini avant la fin et qu’il fallait sans cesse lutter. J’ai moi aussi eu ces périodes de galère dont on ne sait pas toujours comment sortir.»

«Six points de retard alors qu’il en reste 36 en jeu, cela se rattrape»

Christian Constantin, président du FC Sion

Pour Christian Constantin, la situation de la lanterne rouge, reléguée aujourd’hui à 6 points de Lucerne, est certes périlleuse mais pas encore désespérée… C’est ce qu’il a répété à son interlocuteur vaudois. «Si j’étais eux, je n’abandonnerai pas. Six points de retard alors qu’il en reste 36 en jeu, cela se rattrape. J’ai déjà eu plus que six points sur l’avant-dernier à ce moment-là de la saison et l’on s’en était sorti. Dans le cas du LS, il suffirait de faire 20% de points de plus que Lucerne.»

Opération commando

Lausanne parviendra-t-il à mettre en œuvre les conseils du boss valaisan dès samedi avec la réception du leader? «Ses joueurs doivent se comporter comme des hommes. Ce n’est pas le moment de se décharger sur les autres mais de monter une opération commando. Sans parler que Zurich va tôt ou tard égarer des points et que Lucerne n’a pas encore gagné à Berne…» Fin des pronostics présidentiels.   




 

Ton opinion